Inauguration de la Cathédrale de Créteil ce week-end : Les betteraves sont cuites

 

Ça y est : le Gouvernement Mondial fait son trou. L’air de rien. Pacifiquement. « Œcuméniquement ». Humanistement. Et personne, pas même les membres du Clergé, ne semble s’en rendre compte. Je viens de finir le magnifique roman Le Père Élijah (2008) de Michael D. O’Brien, qui traite précisément des arguments utilisés par le Nouvel Ordre Mondial pour diluer le christianisme dans un œcuménisme spirituel et humaniste… et surtout sans le Christ.

 

Et c’est exactement le même discours qui s’est tenu il y a deux jours à l’inauguration de la nouvelle Cathédrale de Créteil. Évêques et hommes politiques se sont tenu la main, fait des courbettes et auto-congratulé. Bernard Cazeneuve (Ministre de l’Intérieur), Claude Bartelone (le grand défenseur du mariage gay : le Grand Orient est dans la Place), Laurent Cathala (Député-maire de Créteil), Christian Favier (sénateur) et Mgr Michel Santier, se sont succédés pour vanter « l’humanisme » (mot qui revenait sans cesse à leur bouche, car ils servent l’idéologie de l’humanisme intégral), la « prière » et la « spiritualité » (… sans Jésus, cela va de soi), « l’espoir » (support idéologique du boboïsme), la « tolérance », le « vivre-ensemble », l’inauguration d’un espace œcuménique et culturel de « rencontres » et d’« échanges » (accessoirement, je vous rappelle qu’il s’agit d’une cathédrale pour une rencontre avec le Christ et avec la vierge, mais bon…), la « laïcité » (Bernard Cazeneuve a pris la peine de souligner que « la laïcité c’est la neutralité religieuse de l’État » et s’est empressé de dire qu’il visitera la semaine suivante une synagogue et une mosquée : pas de « préférence » ni de parti pris suspect ! Ouf, ça va mieux !), la sécularisation et la dissolution du christianisme (toujours Cazeneuve a rappelé que « l’inauguration d’une cathédrale ne peut pas être une circonstance exclusivement religieuse »).

 

Même Mgr Santier – vous savez, l’évêque pro-Union Civile comme la majorité des cathos qui ne veulent pas obéir au message de l’Église sur l’homosexualité (« Que l’Etat veuille régler la question des personnes homosexuelles vivant en couple c’est bien mais la difficulté c’était d’employer le mot mariage. S’il y avait eu un statut civil des personnes homosexuelles il n’y aurait pas eu tant de réactions. »), n’a pas eu le courage, dans son allocution de conclusion, de prononcer une seule fois le mot « Christ ». Je vous le dis, les amis. Les betteraves (= beaucoup de cardinaux et d’évêques) sont cuites. Je répète. Les betteraves sont cuites.