La folie justicière du dictateur Trump

 

Je rappelle que des pseudos « catholiques » traditionalistes qui votent extrême droite se sont foutus de ma gueule parce que je décrivais Donald Trump dès son élection comme un « dictateur». Je maintiens plus que jamais mon jugement.

 

Hier, devant la NRA (puissant lobby des armes aux États-Unis), le président nord-américain, qui se dit « chrétien » (à la sauce protestante), a déclaré ouvertement que si, en France, les Français avaient été armés, si au Bataclan des spectateurs avaient eu le droit de porter des armes, ils se seraient évités le bain de sang qu’ils ont vécu…

 

Trump joue en réalité au cow-boy moraliste, au shérif justicier, qui a le culot, la sincérité, et finalement la folie, de présenter la légitime défense, la vengeance et le port d’arme à feu, comme des (je cite) « droits sacrés donnés par Dieu » (et ceux qui ne rentrent pas dans sa dialectique du oeil pour oeil dent pour dent, comme des couilles molles). En gros, il habille la vengeance de divinité, et fait des fusils et des révolvers des dons/des instruments offerts par Dieu. En résumé, il confond la justice avec l’Amour, ou bien la justice humaine avec la justice divine. Ça s’appelle de la mégalomanie, le machiavélisme (la fin qui justifierait les moyens), le justicialisme, un orgueil monumental. Ce type, s’il ne se convertit pas rapidement, est un danger public et mondial.