La corruption généralisée des médias « catholiques » actuels à l’esprit du Monde : le cas du journaleux Xavier Sartre sur Radio Vatican

Je vous présente un koala… pardon, un chroniqueur de radio chrétienne


 

Je viens d’écouter par hasard le flash info de Radio Vatican francophone « animé » par un illustre inconnu de Radio France : un dénommé Xavier Sartre. Et au-delà du contenu de ce flash (qui, en intentions, se veut réaliste, scientifique, alarmiste mais sérieux, et qui en réalité est mensonger, terroriste, indigent et limite absurde : c’est du recrachage de dépêches AFP opéré par un type qui n’est pas sur le terrain et qui ne sait pas de quoi il parle), j’ai été frappé par la forme, c’est-à-dire par le formatage (mondialiste, technocratique et bestial à la fois) d’une antenne qui pourtant est censée émaner du coeur de l’Église Catholique et du pape. Pauvre pape françois : il est désormais encerclé par les loups (…et les koalas).
 

Ces journaleux – je prends Xavier Sartre car c’est un cas d’école mais j’aurais tout aussi bien pu parler de Marie-Ange de Montesquieu et Louis Daufresne sur Radio Notre-Drame, d’Antoine Pasquier de Famille Païenne, ou bien de n’importe quel autre chroniqueur de radio chrétienne d’aujourd’hui (ce sont tous les mêmes lâches et profiteurs) – ont pour particularité de :
 

1 – être des imposteurs dont on n’identifie quasiment pas la Foi (car ils ont été recrutés par les diocèses plus pour leur compétences techniques que pour leur adhésion de coeur au Christ et à l’Église : et le pire, c’est qu’on peut mettre dans le lot même la plupart des curés médiatiques et les bons pères de famille qui vont tous les dimanches à la messe : C.V. catho parfait pour faire couverture et illusion séductrice). D’ailleurs, ils ne parlent jamais de Jésus : les rares fois où ils se risquent à parler « catho » (pour justifier un peu leur statut de journaliste chrétien), ils remplacent Jésus par le Pape, ou bien la Foi par les affaires burocratiques (croustillantes) de l’Église-Institution; et les prêtres fonctionnarisés qui sont chargés de parler explicitement de Jésus évoquent plus un « Jésus pour les enfants » ou développe une théologie positiviste qui va très rarement dénoncer les maux de notre temps.
 

2 – être des maîtres-chanteurs : tout pendant qu’ils répètent les poncifs de l’actualité mondaine catastrophiste ou folkloriste bobo (« on va raconter les jolies traditions chrétiennes : du côté de chez vous »), ils le font en chantonnant. Xavier Sartre, c’est tout à fait ça : la respiration travaillée, la ponctuation, la même intonation pour finir les phrases et leur donner un hypocrite dramatisme de neutralité. Juste horrible. L’humoriste Alex Lutz a parfaitement croqué l’insupportable ritournelle journalistique mainstream qui a malheureusement envahi les médias catholiques (qui ne sont plus catholiques et qui sont pourris jusqu’à la moelle). Et bien entendu, tout le monde s’est habitué à se faire bercer par ces maîtres-chanteurs, et personne ne les dénonce. Ces imposteurs ont le champ libre. Ils ont en plus pour particularité de ne quasiment pas se montrer (ils sont planqués derrière leur micro), de parler derrière un masque (ou un profil vide), de ne pas prendre de risques, de s’adresser à un public affaibli et muselé (en gros = des vieux et des pieux). Comme ça, ils deviennent des indéboulonnables intouchables (ça fait parfois plus de 20 ans qu’ils sont là…), invisibles et inattaquables. Aucun évêque ne prendra son courage à deux mains pour les virer à bras raccourcis et faire un casting digne de l’annonce de Jésus. Aucun auditeur (excepté un connard comme moi) n’ira dénoncer les malversations, le petit commerce et la corruption de ces planqués de l’Église qui ne laisseront jamais leur nom dans l’Histoire du journalisme ni même de leur organe de presse.
 

3 – être des profiteurs et des parasites de l’Église (les fameux marchands du Temple virés par Jésus) : ils se font du fric sur le dos de Dieu, sont même prêts à dépouiller des veuves et des vieillards désargentés pour consolider leur propre stabilité de carrière. Ils pullulent en ce moment sur les chaînes catholiques et les réseaux sociaux, font leur beurre sous l’étendard de la solidarité, de l’écologie, et du Vatican, pensent que leur statut de petits salariés voire de bénévoles « au SERVICE » les blanchit aux yeux du Monde. En réalité, qu’ils se détrompent : même un bénévole peut être un arnaqueur-emmerdeur complètement intéressé car il occupe un poste qui pourrait être pris par quelqu’un de plus utile, de plus intéressant et de largement plus prophétique que lui, et parce qu’il tire mine de rien beaucoup d’intérêt à être exposé et occupé, même si c’est en mode « espion » ou « voix-off des mamies » et « radios catho régionale/marginale » : l’influence, la visibilité, le pouvoir, la carrière, mine de rien, ça donne un petit prestige et une importance mondaine autre que l’argent, mais tout aussi addictifs. C’est con : moi je croyais que l’annonce de l’Évangile, plutôt que de faire gagner sa vie à quelqu’un, ça la lui coûtait … Alors bien sûr, ces grippe-sous et grippe-notoriété me diront que leur activité ne fait pas d’eux des stars et ne leur fait pas gagner des mille et des cents: mais c’est toujours ça de pris pour l’ego (j’ai été longtemps chroniqueur bénévole en radio donc je sais de quoi je parle) et ça nourrit quand même son homme et fait bouillir la marmite de la petite famille.
 
 

J’ai bien conscience que mon billet d’humeur n’aura aucune force de frappe (les évêques et les cardinaux actuels étant dans leur immense majorité tout aussi corrompus au pouvoir, à l’argent et à la sexualité, que les journalistes « chrétiens » actuellement en poste…). Mais je tenais quand même à leur dire que leur business et leur arrivisme ne passaient pas tout à fait inaperçus. Little Spider is watching you !