Le bébé giflé par un prêtre : pardon

C’était il y a quelques jours. On peut invoquer la vieillesse de ce prêtre (la sénilité, même), le caractère extrêmement isolé et rare de l’événement (la quasi totalité des prêtres catholiques que je connais n’auraient jamais fait une chose pareille) et même le relativisme culturel (il fut un temps où les baffes pouvaient être un rituel épiscopal). Mais là, rien ne justifie pareille violence. C’est honteux. Je m’indigne avec ceux qui s’indignent, et demande pardon en tant que catholique, spécialement aux personnes qui ne connaissent pas la beauté de l’Église et qui seraient, sous l’effet amplifiant des réseaux sociaux, tentées de généraliser à tous les prêtres voire à toute l’Église Catholique, un geste qui, par sa brutalité, peut couper bêtement des générations et des générations de la Foi. Pardon, pardon, pardon !