Le « projet » : la nouvelle arme verbale des dictateurs bobos

 


 

Comment les bobos hétéros gays friendly (prenant l’apparence de trentenaires bisexuels) parviennent actuellement à justifier leurs fantasmes les plus fous pour modifier la civilisation et l’Humain (mariage gay, adoption, GPA, PMA, euthanasie, encouragement à la banalisation de l’avortement et de la contraception, etc.) ? C’est tout simple. Ces barbus Anal +, qui lancent des web-séries indigentes façon série Bref, qui parlent comme des Florence Foresti pour faire « cools » et comiques (alors qu’en réalité, ils sont tout sauf cools et drôles dans la vraie vie), mais qui derrière cette mise en scène « djeunes » souhaitent quand même se donner un visage professionnel sérieux et ne pas trop passer pour des guignols (pour espérer nous faire consommer leur camelote sans qu’on s’en aperçoive), nous présentent ces fantasmes comme des PROJETS.

 

 

« Projet », c’est le nouveau concept à la mode. Ça fait original, individuel, artistique, engagé, adulte, mature, « choix et droit ». L’expression « projet collaboratif », ça passe quand même mieux que « désir capricieux et individualiste » ou « système capitaliste exploitant et draguant le consommateur ( = nous, en l’occurrence) ».

 

Par exemple, pour le bobo, c’est très important de choisir le MOMENT pour avoir un enfant. Et peu importe l’éthique des méthodes pour l’obtenir. Le projet justifie les moyens, voyons ! « Cet enfant, je l’ai voulu. C’est un projet. » nous dit la femme libérée-délivrée. L’enfant-don de Dieu, l’enfant-Personne, l’enfant tel que je ne l’ai pas choisi, l’enfant que j’accueille quand il arrive et quand je ne l’ai pas prévu, l’enfant que j’ai avant 25 ans, l’enfant trisomique… connais pas. L’enfant doit être un dû, l’aboutissement et l’objet de mon désir, de ma planification. Et il ne saurait souffrir aucun barrage. Bref, il est avant tout un objet.

 

Idem pour le mariage : le mariage n’aurait pas une forme concrète ni humaine qui m’aurait devancée ( = la différence des sexes), il ne serait pas une institution extérieure à mon « couple » et collective à laquelle je devrais respect et à laquelle tout le monde n’aurait pas droit. Non. Selon le bobo, le mariage devrait se conformer à ce que ses sentiments et sa conception personnelle du « mariage » lui dictent, il serait un produit de sa volonté, un dû fourni par l’État et la matérialisation de son amour, un projet qu’il a soi-disant « mûrement réfléchi » à deux (et tous ceux qui osent faire barrage à SON projet de mariage sont des nazis). Pour le bobo, tout ce qui émanerait de ses désirs individuels sincères, de ses choix personnels, serait incritiquable. Puisque c’est un PROJET. Et qu’un projet, c’est forcément synonyme pour lui de « liberté », d’ordre.

 

 

D’ailleurs, quand on y réfléchit bien, le « mariage pour tous » ( = Loi Taubira) est passé en France parce que, jusqu’à la fin, et même encore après avoir été approuvé, il a conservé dans l’esprit des gens et de nos abrutis de gouvernants socialistes, son statut de « projet » !

 

Mais n’oublions jamais qu’au lieu de sacraliser bêtement ce mot « projet » (car tout projet n’est pas nécessairement bon, réaliste, respectueux de l’Humain, ni libre d’être en apparence « personnel » et personnalisé), nous devrions y entendre le mot « projection ». Et d’aucun savent que nos projections fantasmatiques humaines ne brillent pas toujours par leur douceur et leur réalisme.