Le terrorisme : la faute à Angela ?

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Quand j’entends ici ou là des « bons cathos » récriminer contre Angela Merkel sur son prétendu « angélisme » par rapport à sa politique d’ouverture aux migrants, ou pire, sa « collaboration démoniaque » avec l’Ennemi djihadiste, j’ai envie de leur dire : « Ne jugeons pas Angela Merkel du simple fait qu’elle a été bonne, accueillante et chrétienne. » Ce n’est pas parce que le loup est entré dans la bergerie que la bergerie doit être nommée « Bergerie du Diable ». Dit autrement, quand le ver est rentré dans la pomme, ce n’est pas de la faute de la pomme. Ceux qui tiennent le discours « Trop bon, trop con », ou qui jettent la pierre à Angela Merkel qui a eu le courage de l’accueil en sachant très bien les conséquences, ou qui critiquent le Pape sur son appel à l’accueil des migrants, inversent à mon avis le mal. Ils réagissent exactement comme le fils aîné de la parabole du Fils prodigue, ou bien comme les ouvriers de la première heure. Personnellement, ça ne me plaît pas du tout. Je préfère condamner les gens qui agissent mal plutôt que ceux qui les « auraient » laissé mal agir. Ne prenons pas les choses à l’envers en inculpant le Bien ou les personnes bonnes.