Archives de catégorie : mariage

Castratrice VS Pervers narcissique (ou Sarah Bernhardt VS Cardinal Sarah) : le nouveau couple catho ?

 

Et si on riait un peu des couples cathos en crise actuellement ?
 

 

La grande mode en ce moment dans les couples homme-femme qui se déchirent, qui ont quelques bases de psychologie et une éducation/pratique chrétienne, et qui se reprochent tout simplement d’être différemment sexués, j’ai remarqué que c’était :
 

– chez la femme hystéro-paranoïaco-frigide (dégoûtée même physiquement par son mari), de traiter son mari de « pervers narcissique » (autrement dit, de « manipulateur tyrannique »), d’ « homosexuel refoulé » (elle adore mes thèses sur l’homophobie, d’ailleurs !) ou – ce qui revient au même – d’« adultère » caché (« Au moins en désir, en intentions, je suis persuadée que mon mari m’a trompée !! »), d’« obsédé sexuel » (donc d’« ado attardé élevé au porno », de « gros dégueulasse immature », de « bébé »). Elle pense qu’il la nie dans son identité de femme, et en gros qu’il n’est plus un homme (parce qu’en fait, il ne correspond pas à l’image du prince charmant et de papa charmant protecteur que ses rêveries de petite fille avaient brodée). S’il ne la bat peut-être pas physiquement, cette Sarah Bernhardt/Cosette est intimement persuadée qu’elle est une « femme battue psychologiquement », qui vit avec Hitler à la maison, ou sous le même toit que le démon en personne, qu’elle vit un enfer sur Terre et un héroïque martyre eschatologique de mère-Courage-vestale-célibataire élevant « seule » ses enfants. En fait, elle vit juste avec un homme terriblement déçu de ne pas être désiré par elle, et qu’elle maltraite par son mépris et sa surveillance de Mère sup’ implacable, de « MAD-moiselle ».
 

– chez le mari macho-misogyno-saoûlé-renfrogné, de traiter sa femme de « castratrice » (qui l’aurait – depuis le début de leur relation – « châtré », « émasculé », « dévirilisé », « empêché d’être lui-même c’est-à-dire un homme un vrai »), de « dépressive » et d’« oppressive » (bref, un tyran-dragon en jupons à la maison, qui aurait pris la place de « mâle » qui lui revenait de droit naturel et divin !), de « féministe » post-moderne hystérique, de frigide « pas/plus du tout sexy » qui se dérobe à lui (alors que son devoir chrétien à elle est de le satisfaire et de ne pas se refuser à lui, y compris sur le plan sexuel ! : en plus d’être une mégère despotique et castratrice, c’est une « capricieuse », une « coincée » et une « désobéissante » à Jésus, une « rebelle » à ses devoirs de femme. Ce n’est même plus une femme ni une catholique !). Il est habité par des vieux relents passéistes, nostalgiques, traditionalistes, nationalistes, civilisationistes, réactionnaires, autoritaristes, puristes, où les femmes étaient plus soumises, plus virginales, plus innocentes et respectueuses de la masculinité, moins exigeantes, moins « compliquées ». Il en arrive même, quand il est catho, à se rêver en prêtre tardif (le fantasme vocationnel d’ado dont il n’a toujours pas fait le deuil !). Tout d’un coup, ça le prend : « Eurêka ! J’ai trouvé ce qui ne va pas dans mon couple ! Ce n’est pas ma femme le problème ! C’est juste que je suis un prêtre refoulé ! Une vocation de célibataire consacré contrariée et frustrée ! » Il va donc parfois même fuir son mariage, abandonner femme et enfant(s)… mais pour lui ce n’est ni de l’adultère ni de l’abandon, puisqu’il « suit Jésus » et que dans sa tête « son mariage n’était pas valide » (il décrète ça d’on ne sait d’où… Il se prend pour un juge en droit canon qui aurait le pouvoir d’auto-annuler un sacrement ou de dire si un mariage religieux est « valide/indissoluble » ou pas : trop fort, le gars !). À la comédie d’Iphigénie de sa femme jouant les femmes battues martyrisées et bafouées, lui répond tout aussi théâtralement en jouant un chantage aux sentiments similaire, à savoir le sketch sincère de la « vocation tardive incomprise et ascétique » (d’ailleurs, pour punir sa femme, il ne la touche plus du tout, ne la désire plus, ne l’embrasse plus, lui demande même de « vivre en frère et soeur » ou en « moine et moniale », de « cohabiter » sans aucun geste de tendresse : c’est sa Croix de mari sacerdotal qui s’est fait voler son sacerdoce par sa salope de femme, son célibat, sa relation à Dieu ! Et sa femme a voulu le désert affectif ? Elle l’aura !). En fait, il ne croit juste pas/plus au sacrement du mariage. Il n’y a jamais cru. C’est quand même embêtant pour un catho…
 

Pour résumer cette terrible guerre conjugale opposant Sarah Bernhardt au Cardinal Sarah, c’est hystérie contre hermétisme. Et si, chers couples mariés catholiques, vous sortiez de cette mascarade (typiquement hétérosexuelle) « castratrice VS pervers narcissique » pour en rire ensemble puis pour vous aimer vraiment ?

La bêtise des pro-Vie et des Veilleurs sur les questions sociétales


 

Votre bêtise hallucinante, à vous les pro-Vie et les Veilleurs… Vous n’avez toujours pas compris le « mariage gay », qui repose intentionnellement non sur la filiation ou la parenté mais sur la croyance en « l’identité/l’amour homos ». Sans compter que, de surcroît, tout enfant a un père et une mère. De fait, et par nature. Ce n’est ni un droit ni un intérêt. Et le problème de la législation de l’adoption par les « couples » homos, des PMA et des GPA, n’est pas prioritairement l’absence ni la connaissance ni l’éducation des/par les deux parents biologiques : que les parents biologiques soient encore vivants ou non, connus ou non, ce qui nous importe, à nous catholiques, c’est qu’ils s’aiment. Ce n’est pas « l’intérêt de l’enfant » ni la présence des deux parents biologiques qui prévaut. Revoyez vos priorités, réfléchissez, faites quelque chose !

Meghan Markle refuse d’obéir à son mari le prince Harry… et le monde applaudit cet affront comme un merveilleux sacre, un beau serment

Meghan Markle refuse d’obéir à son mari le prince Harry… et le monde applaudit cet affront comme un merveilleux sacre, un beau serment.
 

 

Notre époque associe de plus en plus l’obéissance à la soumission. Et à tort. Ou alors à tort quand le mot « soumission » est lui-même connoté négativement comme une destruction ou un rapport de force dominant-dominé. La preuve : Meghan Markle refuse d’« obéir » à son mari. Elle se contente de répondre « I will », en contournant la formule requise. Et ça fait sourire tout le monde, tout en se donnant des airs de défi, de conquête, de militance féministe, de pied-de-nez aux conventions « patriarcales », de modernité et d’émancipation. Alors qu’il n’y a pas, pour une femme, de réelle liberté sans soumission, sans consentement à appartenir, sans obéissance (à Dieu, à travers notamment son mari). Avec Meghan, nous avons affaire à une sorte de Princesse Disney, rebelle, effrontée, faussement impertinente, presqu’à une louve déguisée en brebis.

Il n’y aura pas de sortie de crise en Europe tant qu’on n’aura pas supprimé l’Union civile et le « mariage homosexuel »

Aucune pitié pour les Espagnols et les Français : leur crise économique, ils l’ont cherchée avec le « mariage pour tous » ! 11% de chômage en France. 26% en Espagne (et 50% des jeunes touchés). Situation dramatique et qui ne va pas aller en s’améliorant, car les valeurs profondes de la société ont été détruites. La majeure partie des Espagnols (même les plus tradis) ne fait toujours pas le lien entre le « mariage pour tous » et la crise économique européenne que nous traversons. Ils disent que le « mariage gay » n’y est pour rien. Ils s’entêtent à dire que les « couples » homos méritaient quand même l’Union civile, mais un autre mot que le « mariage ». Ils continuent de dissocier dans le mariage AMOUR et FILIATION, alors que statutairement, symboliquement et concrètement, les deux sont liés (l’Humanité ne veut pas défendre une institution humaine qui ne serait pas tournée vers la vie). Pour eux, le « mariage pour tous » ne poserait pas problème puisqu’il ne déborderait pas sur la filiation, ce qui est totalement faux dans les faits. Ils ont finalement bien cherché leur crise. Ils laissent encore aujourd’hui faire une loi (= le « mariage pour tous ») qui s’attaque directement à leur économie (ce n’est pas un hasard que pour le philosophe réaliste Aristote, « famille » et « économie » étaient synonymes : il avait tellement raison !). Et après, comme des blasés, ils banalisent le « mariage gay » ou l’Union civile en disant qu’ils n’ont rien à voir avec la crise économique et qu’ils ne sont pas si graves : ils n’ont que « l’hétérosexualité » comme prétexte pour se consoler de leur aveuglement et de leur mauvaise foi. Non, ça ne me donne pas envie de plaindre l’Espagne. Ni même ceux qui ont voté François Hollande ou l’UMP en France, et qui continuent de défendre le PaCS ou le « mariage gay ». En Espagne, tant que le PSOE (l’équivalent espagnol du Parti Socialiste) et le PP (l’équivalent de l’UMP), et surtout l’ensemble du pays, ne reviendront pas sur le « mariage pour tous », ils ne sortiront pas de la crise. Idem pour la France. Il n’y a pas de crise économique qui n’ait pas été précédée d’une crise morale et spirituelle grave.

Le président n’a aucun respect pour le mariage

Vincent-Rouyer

“Le président de la république n’a décidément aucun respect pour le mariage. Alors que lui même n’en a jamais fait l’expérience, il ne respecte pas davantage cette institution chez les autres puisqu’il ne se gêne pas pour aller s’afficher ou pour aller batifoler avec des femmes officiellement mariées. À part ça, il a eu la prétention de nous apprendre ce que le mariage devrait être en nous imposant sa redéfinition.”

Vincent Rouyer

Mariage : pas pour tous

Vincent-Rouyer

“Le magistère de l’Église a rappelé plusieurs fois ces dernières années que le mariage n’était pas un lot de consolation pour des personnes qui n’avaient pas de vocation religieuse mais une vocation à part entière aussi noble et respectable qu’une vocation de religieux ou de prêtres et à laquelle tous ne sont pas nécessairement appelés.”

Vincent Rouyer

Je suis pour l’égalité des droits entre homos et entre hétéros. Ceux qui pensent le contraire ne m’ont pas compris !

Philippe-Ariño

“Sur Twitter, un militant pro-mariage-pour-tous, pensant me contredire et prouver mon hypothétique homophobie en affirmant qu’ « être contre l’égalité des droits entre homos et hétéros c’était ça la véritable homophobie », était complètement à côté de la plaque à mon sujet et vis-à-vis de ma pensée. Car s’il me connaissait et m’écoutait, il verrait que je suis en faveur d’une totale égalité des droits entre homos et hétéros. Je suis même pour qu’il ne leur soit donné aucun droit, ni aux uns ni aux autres! Je défends une exacte similitude de traitement entre les personnes hétéros et les personnes homos : en effet, je veux que le mariage ne soit autorisé qu’aux couples femme-homme aimants, et qu’il soit refusé aux couples (qui ne s’aiment pas) hétéros ou homos (…pléonasme).”

Philippe Ariño