Archives par mot-clé : mariage gay

Avec des porte-parole pareils, c’est sûr, on est des winners!

 

Je vous l’annonce au cas où certains de l’auraient pas vu : avec les responsables de la Manif Pour Tous, nous avons vraiment une belle équipe de winners. Contradiction et confusion totale du discours, refus des conseils, refus de céder la place à plus compétents qu’eux, manque de perspective dans les prises de parole. La totale !

 

Entre Albéric Dumont qui, dans son argumentaire, continue à se planquer derrière l’enfant et à ne justifier sa (récente) demande d’abrogation de la Loi Taubira qu’à travers sa défense de la filiation (= « Ce n’est pas l’homosexualité en tant qu’identité et Droit de l’Homme qui nous pose problème, ce n’est pas l’amour homosexuel qui nous pose problème, c’est même pas l’adoption homoparentale ni le mariage homo qui nous pose problème ; c’est juste la loi Taubira et ses conséquences sur la filiation. » ; je cite Albéric Dumont sur BFM TV : « Aujourd’hui, personne ne demande de démarier les couples homosexuels qui ont été mariés. Aujourd’hui, personne ne demande de casser les adoptions qui ont été accordées jusqu’à présent. Nous demandons une abrogation mais sans rétroactivité, bien évidemment. » : magnifique de contradiction), et Ludovine de la Rochère qui enchaîne les slogans insensés et scolairement appris, nous sommes mal barrés.
 

Morceaux choisis des conneries sorties (je n’ai même pas eu à chercher très longtemps : j’ai pris les premières phrases que j’ai trouvées sur Twitter) :
 

Correction : Non, cette loi ne prive pas d'un père et d'une mère : elle ne fait que supprimer la condition d'amour entre les deux parents biologiques.

Correction : Non, cette loi ne prive pas d’un père et d’une mère : elle ne fait que supprimer la condition d’amour entre les deux parents biologiques.


 
Correction : Non, nous ne sommes pas égaux, puisque justement nous sommes différents. L'égalité des identités, des chances, des droits, ça n'existe pas. Et l'égalité des dignités, certes, existe, mais encore faut-il se mettre d'accord sur ce qu'on met derrière le mot "dignité".

Correction : Non, nous ne sommes pas égaux, puisque justement nous sommes différents. L’égalité des identités, des chances, des droits, ça n’existe pas. Et l’égalité des dignités, certes, existe, mais encore faut-il se mettre d’accord sur ce qu’on met derrière le mot « dignité ».


 
Correction : Tout être humain naît d'un père et d'une mère : la Loi Taubira ne remet pas cela en cause ; elle ne fait qu'écarter et remettre en cause le lien d'amour entre les deux parents biologiques. Pas leur existence (ou en tous cas, pas dans tous les cas !).

Correction : Tout être humain naît d’un père et d’une mère : la Loi Taubira ne remet pas cela en cause ; elle ne fait qu’écarter et remettre en cause le lien d’amour entre les deux parents biologiques. Pas leur existence (ou en tous cas, pas dans tous les cas !). Si notre combat, c’est rappeler une évidence qui, de surcroît, ne s’applique pas à la Loi Taubira, on a l’air fins !


 

Les dirigeants LMPT n’ont toujours pas compris la Loi Taubira et refusent d’écouter : c’est dramatique !

La poutre de l’oeil LMPT face à la paille de l’oeil Juppé

Sur Twitter le 12 novembre 2014

Sur Twitter le 12 novembre 2014

 

En ce moment, les gens de notre mouvement, ainsi que les responsables LMPT, se déchaînent massivement contre Alain Juppé parce qu’il ne s’oppose pas frontalement à la loi Taubira (il s’oppose uniquement à ses conséquences)… alors qu’à bien y regarder, eux non plus ne luttent pas davantage contre l’adoption pour les couples de même sexe ni contre la GPA puisqu’ils ne s’opposent pas au PaCS et ne demandent l’abrogation de la « loi Taubira » que du bout des lèvres et que depuis un peu moins de 2 mois. Ils ne se sont jamais opposés frontalement à la loi Taubira (à un moment, ils ont même cessé d’en parler) vu qu’ils se sont cantonnés à en dénoncer (comme Juppé, finalement) ses conséquences sur la filiation. L’hypocrisie et l’aveuglement sont des deux côtés. Alors que les donneurs de leçons LMPT se calment et regardent la poutre dans leur oeil plutôt que la paille du voisin Alain !
 
 

N.B. : Bien sûr, mon tweet d’annonce de cet article ne bénéficie d’aucun retweet (alors qu’il le mériterait)… tandis que, sur Twitter, dès que quelqu’un se met à écrire qu’un enfant ne se vend pas (super courageux…), qu’il joue d’un bon mot un peu drôle-bobo à la Koz Toujours, ou qu’il dit une évidence, il récolte 50 retweets. Des fois, je me dis que je ne suis pas né à la bonne époque… (même si pour rien au monde je ne changerais d’époque)^^
 
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Il n’y aura pas de sortie de crise en Europe tant qu’on n’aura pas supprimé l’Union civile et le « mariage homosexuel »

Aucune pitié pour les Espagnols et les Français : leur crise économique, ils l’ont cherchée avec le « mariage pour tous » ! 11% de chômage en France. 26% en Espagne (et 50% des jeunes touchés). Situation dramatique et qui ne va pas aller en s’améliorant, car les valeurs profondes de la société ont été détruites. La majeure partie des Espagnols (même les plus tradis) ne fait toujours pas le lien entre le « mariage pour tous » et la crise économique européenne que nous traversons. Ils disent que le « mariage gay » n’y est pour rien. Ils s’entêtent à dire que les « couples » homos méritaient quand même l’Union civile, mais un autre mot que le « mariage ». Ils continuent de dissocier dans le mariage AMOUR et FILIATION, alors que statutairement, symboliquement et concrètement, les deux sont liés (l’Humanité ne veut pas défendre une institution humaine qui ne serait pas tournée vers la vie). Pour eux, le « mariage pour tous » ne poserait pas problème puisqu’il ne déborderait pas sur la filiation, ce qui est totalement faux dans les faits. Ils ont finalement bien cherché leur crise. Ils laissent encore aujourd’hui faire une loi (= le « mariage pour tous ») qui s’attaque directement à leur économie (ce n’est pas un hasard que pour le philosophe réaliste Aristote, « famille » et « économie » étaient synonymes : il avait tellement raison !). Et après, comme des blasés, ils banalisent le « mariage gay » ou l’Union civile en disant qu’ils n’ont rien à voir avec la crise économique et qu’ils ne sont pas si graves : ils n’ont que « l’hétérosexualité » comme prétexte pour se consoler de leur aveuglement et de leur mauvaise foi. Non, ça ne me donne pas envie de plaindre l’Espagne. Ni même ceux qui ont voté François Hollande ou l’UMP en France, et qui continuent de défendre le PaCS ou le « mariage gay ». En Espagne, tant que le PSOE (l’équivalent espagnol du Parti Socialiste) et le PP (l’équivalent de l’UMP), et surtout l’ensemble du pays, ne reviendront pas sur le « mariage pour tous », ils ne sortiront pas de la crise. Idem pour la France. Il n’y a pas de crise économique qui n’ait pas été précédée d’une crise morale et spirituelle grave.

MARIAGE POUR TOUS : INTERDIT OU SIMPLE IMPOSSIBILITÉ ? DROIT OU IRRÉEL ?

La Nature n’interdit rien. Il n’y a que l’Homme qui interdit. La Nature, elle, rappelle sans cesse qui elle est et quelles sont ses limites : celles que l’Homme peut dépasser et dompter, celles que l’Homme ne peut pas dépasser au risque de se détruire lui-même. Et concernant les secondes limites, l’Homme moderne a de plus en plus tendance à les nier, à dire que deux hommes peuvent faire un enfant tout seuls et fonder une famille, à prétendre qu’un éducateur est un père, à croire que la filiation n’est pas une question de sang mais d’« amour » et d’« éducation », à imposer que le sexe anatomique n’existe pas et n’est que la projection sensitive de la personne qui le porte, ou qu’un conditionnement culturel arbitraire et opprimant.

Tout récemment, un journaliste (hyper bobo et se présentant comme un « hétéro » gay friendly) m’interviewait en me demandant : « Pourquoi on interdirait aux homos d’adopter, de se marier, d’avoir des enfants comme tout le monde ? ». Je n’ai pas eu la présence d’esprit de lui dire que la question de l’interdit ne concernait pas la Nature, que le droit n’avait pas le pouvoir de transformer tous les réels ni de modifier totalement la Nature. Interdit-on par exemple aux hommes de donner le sein ? Non. La question du Réel n’est pas uniquement celle de la volonté ou du sentiment mais bien celle d’un possible limité qui nous dépasse. Faudrait-il une loi pour attribuer aux hommes le droit de donner le sein à un bébé pour qu’enfin on puisse voir qu’eux aussi, ils peuvent le faire et être à l’égal des femmes ? Non. Une loi ici ne changera rien aux limites imposées par la différence des sexes.

C’est exactement pareil pour le « mariage pour tous ». Celui-ci est actuellement proposé aux « couples » homos (qui veulent jouer au papa et à la maman – tout en gommant le papa et la maman biologiques) mais ça ne fera pas d’eux des unions procréatives. Il ne s’agit pas d’un interdit, mais d’une limite objective, d’un impossible. La Nature n’est pas qu’humaine. N’exerçant pas de volonté, elle n’interdit rien. Elle suit un cours qui impose des réalités à l’Homme, mais sans volonté de « punir », de « discriminer », d’« interdire », de « faire le mal ». Elle ne fait que marquer des impossibilités, et non des interdits.

À ce journaliste, je n’ai pas eu non plus le réflexe de rétorquer que, concernant la Nature (et le mariage est naturel puisqu’il EST la différence des sexes ; l’engendrement EST naturel puisqu’il est corporel ; et l’adoption n’est pas naturelle mais l’adoption d’un enfant la moins catastrophique est celle qui contient quand même le rappel d’origine naturelle puissant qu’est la différence des sexes), tout ne tourne pas autour du permis et du défendu, autrement dit autour de la petite volonté égocentrée de l’Homme, du petit ressenti nombriliste des humains. La relecture anthropocentrée du droit, du Réel, de la Nature, de l’Amour, par nos contemporains progressistes pro-mariage-gay fait peur. Où se trouvent leur humilité, leur respect de la Nature, leur réalisme ? Quand arrêteront-ils de se faire passer pour des victimes tout en continuant d’agresser ce qui EST et tout en se fuyant eux-mêmes ?

Pourquoi s’opposer non seulement au « mariage pour tous » mais aussi à l’Union civile ?

Vincent-Rouyer

“En ce moment, ça parlemente beaucoup dans les rangs des anti-loi Taubira sur la question de l’Union civile. Pour certains, il ne faudrait pas être plus royaliste que le roi en demandant l’abrogation du « mariage pour tous » ET l’abrogation du PaCS. Ils considèrent que les unions homosexuelles doivent quand même être protégées par la loi française, et donc reconnues en tant que modèles d’amour spécifiques. Elles devraient bénéficier d’un cadre légal, dès lors que ce dernier n’instaure pas de confusion avec la symbolique du mariage et dès lors que l’accès à l’adoption est barré. Pour eux, le problème de l’homosexualité ne reposerait QUE sur le fait qu’elle soit médiatisée/politisée à outrance, QUE sur la filiation ; pas question de remettre en cause la pratique homosexuelle ou la définition d’« amour » apposée à l’union homosexuelle. Ils avancent en plus que l’union civile mettrait en valeur l’apport positif qu’apportent certains « couples » homos à la société civile et à la collectivité, et qu’elle en sortirait beaucoup du vagabondage sexuel. Que répondre à cette dégoulinade de bonnes intentions, pourtant bien éloignées de la réalité des unions homosexuelles ? Déjà que, d’une part, la loi civile n’est pas là pour valider un désir. Aucune loi n’interdit à deux personnes de même sexe consentantes de s’engager l’une envers l’autre, mais l’État n’a ni à valider cette forme d’union – par nature moins féconde que l’union aimante d’un homme et d’une femme dans le mariage, ou qu’un célibat consacré libre – ni à la promouvoir. Le « couple » homosexuel est une réalité qui peut répondre pour certains à une nature blessée, mais il repose sur une discrimination (celle de la différence des sexes) qui est extrêmement violente, car la différence des sexes est LA condition de notre existence terrestre ainsi que le meilleur cadre pour vivre l’amour quand elle est vraiment respectée. Pas d’amour sans l’accueil de la différence ! Si une nation banalise les unions homosexuelles sous prétexte qu’elles seraient de l’amour – un amour, pour le coup, qui est objectivement excluant de la différence qui le fonde -, elle est fatalement moins tournée vers la vie et vers les autres. L’union homosexuelle, même si on doit la reconnaître comme existante, et respecter en tant que personnes sexuées les deux membres qui la composent, ne peut en aucun cas constituer un modèle de société. Le rôle de l’État est de veiller sur le bien commun en favorisant ce qui va dans le sens de l’accueil de la différence des sexes ; pas de favoriser les intérêts particuliers lorsqu’ils n’apportent pas à la collectivité la meilleure ouverture à la vie et à la différence fondatrice de l’Amour et de l’existence humaine. D’autre part, pour répondre à l’argument qui avance que l’union civile libèrerait les « couples » homosexuels de la promiscuité et du libertinage, nous devons rappeler que ce qui crée l’infidélité et la précarité en leur sein, ce n’est pas le regard social porté sur eux, mais leur exclusion intrinsèque de la différence des sexes. Aucune reconnaissance « officielle » d’union n’a jamais empêché le vagabondage sexuel. S’il suffisait d’être marié pour être fidèle, il me semble que cela se saurait depuis longtemps ! Inversement l’union libre n’a jamais empêché deux personnes qui s’aiment d’être fidèles. La vraie question est de savoir 1) si la reconnaissance sociale des couples de même sexe a un sens pour la société (et non pour les seules personnes formant ce couple) 2) s’il est souhaitable de proposer de tels couples comme modèles. À mon sens, NON !”

Vincent Rouyer

Église mal comprise sur l’hétérosexualité, y compris par ceux qui la défendent et qui luttent contre le mariage homo

Hétérosexualité vatican

“Les pro-mariage-pour-tous, tout comme beaucoup d’anti-mariage-pour-tous malheureusement, attribuent (souvent avec beaucoup de hargne, parfois avec un second degré d’ignorance ou de victimisation) à l’Église catholique la défense de l’hétérosexualité. Alors que Celle-ci n’a jamais défendu autre chose que la différence des sexes aimante ; jamais la différence des sexes SEULE, jamais la filiation SEULE, et encore moins l’hétérosexualité.”

Philippe Ariño

Je suis pour l’égalité des droits entre homos et entre hétéros. Ceux qui pensent le contraire ne m’ont pas compris !

Philippe-Ariño

“Sur Twitter, un militant pro-mariage-pour-tous, pensant me contredire et prouver mon hypothétique homophobie en affirmant qu’ « être contre l’égalité des droits entre homos et hétéros c’était ça la véritable homophobie », était complètement à côté de la plaque à mon sujet et vis-à-vis de ma pensée. Car s’il me connaissait et m’écoutait, il verrait que je suis en faveur d’une totale égalité des droits entre homos et hétéros. Je suis même pour qu’il ne leur soit donné aucun droit, ni aux uns ni aux autres! Je défends une exacte similitude de traitement entre les personnes hétéros et les personnes homos : en effet, je veux que le mariage ne soit autorisé qu’aux couples femme-homme aimants, et qu’il soit refusé aux couples (qui ne s’aiment pas) hétéros ou homos (…pléonasme).”

Philippe Ariño

« Au lieu de vous occupez de la famille et de perdre votre temps à veiller, vous feriez mieux de manifester contre la crise et le chômage ! »

Philippe-Ariño

“À ceux qui disent que les opposants au « mariage pour tous » feraient mieux de s’occuper de l’économie, du chômage et de la crise plutôt que du mariage, ils devraient relire le philosophe réaliste Aristote. Selon lui, l’économie, ce n’est pas l’argent mais la famille (encadrée dans le mariage femme-homme).”

Philippe Ariño