Archives de catégorie : Gender

Le discours dramatique et homophobe de l’Humanisme intégral

 

Ci-dessous, toute la bêtise du discours d’Yvan Mata, qui au nom d’un humanisme intégral, ne nomme plus le mal, et finit sans s’en rendre compte par le magnifier en le diabolisant et en le taisant. Vide de la pensée qu’on peut lire chez pas mal de « catholiques » (qui oscillent entre le ritualisme ou le spiritualisme intégral et l’Humanisme intégral : la maladie des catholiques bobos). C’est à cause de ce discours paranoïaque qui fait de l’homosexualité et de l’hétérosexualité des « non-sujets » que nous avons perdu notre combat contre le « mariage homosexuel ». Et le pire, c’est qu’Yvan Mata, dans la haine de son époque et de la novlangue, est persuadé d’avoir raison. Kyrie Eleison.
 

Le mal pour le bien, le bien pour le mal (Québec)

 

Cette courte « vidéo » de Dominique Pelletier, au phraser un peu emphatique, pourra prêter à rire.

 

Il n’empêche que ce que dit son auteur est vrai (Rien qu’en regardant l’affiche du ministère de la culture que je vous ai mis en pièce jointe, on peut identifier les trois « 6 » stylisés du 666 satanique).
 

 

Au Québec, comme dans le reste du monde, nous sommes en train d’observer une inversion complète entre le bien et le mal. Ceux qui prônent le mal sont promotionnés (exemple de la féministe pro-gays Christine St-Pierre, ministre québécoise des Relations Internationales, femme-escroc qui entend imposer à son pays une politique expansionniste LGBT : « Je veux intégrer la défense des minorités sexuelles à la politique extérieure du Québec ») tandis que les justes finissent en prison.

Maltraitance des hommes par les femmes


 

En ce moment, on observe un phénomène de plus en plus flippant pour notre monde qui nous impose une inversion complète des valeurs tout comme une transgression des différences fondatrices de l’Humain (à commencer par la différence des sexes) : l’autoritarisme des femmes à l’égard des hommes, soi-disant justifié par des millénaires de « domination masculine » (mythe construit de toutes pièces par les féministes qui ont une revanche à prendre sur l’arbitraire de la sexualité). Et si encore c’était pour les bonnes raisons que les femmes médiatiques faisaient leur loi et recadraient les hommes médiatiques… Mais même pas. L’autoritarisme misandre s’exerce en plus sur le paraître, le mensonge, l’humiliation ou le nivèlement par le bas. Tout pour rabaisser les hommes et les caricaturer en bébés, en faux princes charmants, en mauviettes, en brutes, qu’ils ne sont pas. Ça commence par la taquinerie humoristique, et ça finit en humiliation.
 

 

« La Vie » n’est pas un combat

Je vois défiler le cortège de slogans vitalistes sans fond à l’occasion du meeting ‪#‎OneOfUs‬. Fatigué du mot d’ordre VIE (on se cache derrière le mot « Vie », transformé en idole, pour ne pas nommer ce qui l’entrave), fatigué de la répétition des perroquets pro-Life. Ne comprennent-ils pas que « la Vie » n’est pas un combat (la Vie en Christ, oui. Mais sinon, tout le monde est pro-Vie ! Même Jacques Attali qui défend une vie limitée à 65 ans puis rendue immortelle par la science!)?!
 
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Lutte contre les « stéréotypes de genre »

Vincent-Rouyer

“ Nos idéologues modernes qui prétendent remplacer l’identité sexuée par l’orientation sexuelle veulent lutter contre les ‘stéréotypes de genre’ qui seraient responsables selon eux de tous les maux et de toutes les discriminations. Se rendent-ils compte qu’ils sont en train de scier la branche sur laquelle ils sont assis ? Plus une personne est affirmée dans son identité sexuée, moins elle a besoin de stéréotypes. Si l’on veut vraiment lutter contre les stéréotypes de genre, aidons les enfants à s’affirmer dans leur identité d’hommes et de femmes.”

Vincent Rouyer

« Il Gender non esiste » : hanno in parte ragione (traduzione francese)

il gender

 

Alcuni italiani, come già avviene Francia, hanno iniziato a lamentarsi della pretesa « malafede » dei difensori del « matrimonio per tutti » i quali affermo che « il Gender non esiste ». Ma questa non è malafede. Davvero. È in perfetta buona fede che mentono. E la loro menzogna contiene una verità che gli oppositori del Gender farebbero meglio ascoltare !
 

In realtà, il Gender non esiste se ci riferiamo a ciò che è nel cuore dei nostri avversari, che va designato piuttosto come eterosessualità. Questo è ciò che ho spiegato a Torino nel mese di luglio. Il Gender esiste nel cuore dei nostri avversari (e anche del 90% dei cattolici che confondono le differenze di genere con l’eterosessualità) sotto forma di eterosessualità. L’eterosessualità è una parodia della sessualità, è il diavolo travestito da differenza di sessi, è il cavillo retorico dell’omosessualità, e in fin dei conti è il libertinaggio bisessuale (etimologicamente, eterosessualità = « tutte le alterità al livello della sessualità »). Tutte le leggi che difendono l’omosessualità si basano sull’eterosessualità. La Chiesa cattolica non ha mai difeso l’eterosessualità (peraltro, nemmeno l’ha mai denunciata…).
 

Così, invece di presentarsi come vittime, gli oppositori del Gender dovrebbero essere oppositori dell’eterosessualità. Ciò permetterebbe loro di non collaborare inconsapevolmente con i loro avversari, e di non sentirsi impotenti, intrappolati. E soprattutto, potrebbero in questo modo evitare di difendere il Gender nella sua altra forma, la più comunemente accettata: quella dell’eterosessualità.
 

Il Gender esiste come ideologia etero-bisessuale. È per questo che abbiamo bisogno di parlarne. E l’omofobia esiste come « paura dell’uguale a sé », come « paura dell’omosessualità e degli omosessuali», come « attacchi reali contro le persone omosessuali », e come « identità e pratica omosessuale ». Anche in questo caso, dobbiamo parlarne.
 
 
 

Certains Italiens, comme en France, commencent à se plaindre de la soi-disant « mauvaise foi » des défenseurs du « mariage pour tous » qui disent que « le Gender n’existe pas ». Mais ce n’est pas de la mauvaise foi. Vraiment. C’est de bonne foi qu’ils mentent. Et leur mensonge contient une vérité que les anti-Gender feraient mieux d’écouter !

 

En effet, le Gender n’existe pas comme dans les termes qu’il existe dans le coeur de nos opposants, puisqu’il se nomme hétérosexualité. C’est ce que j’ai expliqué à Turin en juillet. Le Gender existe dans le coeur de nos opposants, et même dans 90% des catholiques qui confondent la différence des sexes avec l’hétérosexualité, en tant qu’hétérosexualité. L’hétérosexualité est une parodie de la sexualité, le diable déguisé en différence des sexes, la cheville rhétorique de l’homosexualité, et en réalité le libertinage bisexuel (étymologiquement, « toutes les altérités au niveau de la sexualité »). Toutes les lois qui défendent l’homosexualité s’appuient sur l’hétérosexualité. L’Église catholique n’a jamais défendu l’hétérosexualité (mais ne l’a jamais dénoncée non plus…).

 

Alors au lieu de victimiser, les anti-Gender devraient être des anti-hétérosexualité. Ça leur éviterait de collaborer inconsciemment avec leurs opposants, et de se sentir impuissants, piégés. Et surtout, ça leur éviterait de défendre le Gender sous son autre forme la plus communément admise d’hétérosexualité.