Archives de catégorie : Gender

El drama previsible del Sínodo 2015 es el probable rechazo en bloque del « Gender », sin que éste sea denunciado como heterosexualidad

Philippe-Ariño

“El drama previsible del Sínodo 2015 es el probable rechazo en bloque del Gender (ideología del Género), sin que éste sea reconocido, analizado y denunciado como heterosexualidad. La palabra « Gender » puede ser arrastrada por el barro, ser maldita, ser anunciada como un peligro inmenso, no cambiará nada. El mayor peligro del « Gender » es precisamente su alias « heterosexualidad » que en realidad casi nadie identifica como el gemelo escondido de la homosexualidad, de la bisexualidad, del libertinaje angelista, del Gender. La mayoría de los católicos no entiende nada del Gender, no me escucha y no aprovecha de la verdadera oportunidad del ataque frontal intelectual contra la palabra « Gender ».”

Philippe Ariño

 
 
 
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Côte d’Ivoire croquée doucement mais sûrement par la Suède

Cote

 

Tout va bien… La Suède se charge d' »éduquer » la Côte d’Ivoire (…aux « valeurs » LGBT, à la 4G, à la guerre…). Dormez en paix et en toute sécurité, bons Africains. Et nous, en Europe, continuons à avoir peur de parler d’homosexualité ou à empêcher d’en parler : ça ne laissera que plus de marge de manoeuvre aux libéraux libertaires !
 
Côte Ivoire

Quand va-t-on cesser de remplacer l’action et la réflexion par l’indignation ?

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C’est hallucinant : Répéter pendant des mois et des mois (sans jamais argumenter sur les bonnes raisons de fond et les mécanismes des actes dénoncés) que « Tuer un enfant par un avortement c’est horrible », que « Supprimer ses parents par une GPA c’est odieux », que « L’euthanasie, c’est inhumain », que « L’enfant n’est pas une marchandise », ça, vous pouvez être sûrs que ça récoltera tous les retweets et les partages Facebook de la Terre. Mais de véritables analyses sur les bonnes intentions de ces pratiques et sur le jargon et les raisons des idéologues attaquant la vie et défendant les « droits LGBT », analyses qui demandent un peu plus de raison et un peu moins d’émotion et d’indignation râleuse, là, pas beaucoup de cathos ni de prêtres pour relayer et se bouger. Ça me révolte. Quand est-ce que nous allons sortir de notre petit confort intellectuel/spirituel et ouvrir les yeux? L’indignation ne remplace ni l’action ni la réflexion!

Le Gender est l’hétérosexualité

 

Super conférence sur le « Gender » ce soir à Turin ! J’ai créé la surprise en disant d’entrée de jeu devant une salle pleine à craquer que « Le Gender, c’était l’hétérosexualité » et que tant qu’on ne l’avait pas identifié en tant que tel, on en était complice et on n’avancera jamais…

 

Tout le monde parle du « gender » par-ci, du « gender » par-là, pour (se) faire peur, s’indigner (« Tu te rends compte ce qu’ils vont apprendre à nos enfants?!? »), se victimiser (« le Gender, c’est la real politic, c’est la dictature des médias et des libertaires, c’est la pensée unique », etc. etc.) et ne pas nommer la traduction concrète du Gender dans le coeur et dans la tête de nos contemporains. Or le Gender est l’hétérosexualité. Et s’il n’est pas identifié, même les anti-mariage-gay le cautionneront sans s’en rendre compte.

Transhumanisme : la bouillie qu’on va nous servir pendant 5 ans. Préparez-vous.

 

À chaque fois que les cathos-pharisiens veulent se donner l’impression de mener un combat d’avant-garde et l’illusion d’avancer, ils sautent sur le premier mot ou concept nouveau qui leur est présenté par les leaders qu’ils se sont choisis comme la panacée. Ça a déjà marché avec « Gender », avec « PMA » et « GPA », avec « abrogation » : des mots que ceux qui les pratiquent ne connaissent même pas. Par exemple, les pro-Gender ne savent toujours pas ce qu’ils défendent, ou disent carrément que ça n’existe pas. C’est dire si la méthode actuelle de beaucoup de cathos, consistant à sauter sur les premiers slogans rhétoriques qui font universitaires, sans chercher à retraduire ces mêmes concepts selon les bonnes intentions et la grille de compréhension de ceux qui les actualisent, est bonne… !
 

Récemment, j’ai entendu une homélie d’un prêtre – pourtant en général très bon orateur – qui mettait en garde pendant la messe sur les dangers du transhumanisme. De manière subtile, en plus : il veillait à ce qu’on ne diabolise pas la technique et la Science non plus. Mais il employait des mots nouveaux (« transhumanisme », « homme augmenté », « Cyborg »…) qui avaient de quoi ébahir et flatter la culture de son assistance, en même temps que de l’alarmer sagement, sans catastrophisme. Avec toujours ce même laïus sur la nécessité de rester « centré sur l’Humain », d’« accepter nos limites et nos vulnérabilités », d’adopter une démarche « humaniste et écologique », de ne pas se prendre pour Dieu. Bref. Un topo bien huilé, qu’on va nous servir pendant 5 ans (préparez-vous), et qui ne règle absolument pas les problèmes étant donné que nos contemporains lancés dans la course au transhumanisme ne l’appellent pas comme ça, ne le comprennent pas comme ça, et sont gênés par d’autres utopies bien plus sucrées (l’amour homosexuel en première ligne) qui les empêchent de se révolter contre leurs actes. Rien ne sert de dénoncer le transhumanisme si on ne décèle pas ses racines pétries de bonnes intentions (la racine la plus grosse, c’est la bipolarité homosexualité-hétérosexualité), si on n’explique pas pourquoi les gens tombent dedans et à cause de quels mythes et quels mots à eux (et pas nos mots à nous !).

Quand comprendrons-nous que le Gender c’est l’hétérosexualité ?

Philippe-Ariño

“Vous dites que vous êtes contre le Gender? J’ai envie de vous dire : Mais on s’en tape ! Tant que vous n’aurez pas compris que le Gender s’appelle « Queer » quand il est valorisé artistiquement, et « hétérosexualité » quand il est invisibilisé et justifié socialement, nous n’avancerons pas. Et rien ne servira d’en déplorer les applications et les conséquences. Le Gender, ce n’est pas juste une idéologie extérieure à nous. Il est mauvais surtout parce que nous le cautionnons en défendant l’hétérosexualité et que nous ne n’analysons pas celle-ci.”

Philippe Ariño

Je décrète l’état d’urgence à la Manif Pour Tous Italie

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À la veille de mon retour en France (26 mars 2015), bilan de mon voyage en Italie : génial. Mais le diagnostic pour le « mariage pour tous » est alarmant et rageant. Là-bas, la Manif Pour Tous Italie interdit de parler d’homosexualité. Purement et simplement. Elle se réfugie derrière l’enfant, puis derrière une position victimiaire qui contribue à exacerber les frustrations, les incompréhensions, les mensonges et les radicalisations, au sein de son propre camp. Elle répète exactement les mêmes erreurs que LMPT France. Par exemple, hier soir, à Mestre, le responsable national de LMPT, même s’il trouve mon témoignage « intéressant », a demandé à ce que la réunion soit circonscrite dans un contexte privé et ecclésial. Pourtant, ma présence n’est pas un simple « témoignage de foi » : c’est une vraie réflexion et analyse socio-politique, qui donne plein d’éléments de stratégie et de fondement d’idées pour que le combat contre l’indifférenciation des sexes soit mené à bien. Il a imposé à l’organisatrice de ma conférence de ne pas dire que c’était LMPT qui organisait. Les responsables LMPT Italia trouvent que je suis trop catho et qu’il ne faut pas parler d’homosexualité car ça risque d’attirer sur eux l’accusation d’homophobie et d’intégrisme, et que l’homosexualité n’est pas la question du « mariage pour tous ». Ils n’ont rien compris ! Ils cultivent une « neutralité aconfessionnelle » centrée uniquement sur le natalisme – famille et enfant – et sur des concepts qu’ils ont diabolisés (le « Gender », en première ligne, et bien sûr l’homophobie, qu’ils réduisent à une insulte et à une accusation qu’il faudrait mépriser et ignorer). Ils se présentent comme « hétérosexuels ». Ils ne comprennent pas que la loi du mariage gay passe précisément au nom de l’« amour homo » et de l’hétérosexualité, et non au nom de la demande d’enfant. Ils ne parlent pas d’homosexualité et font du mariage une affaire de filiation et non d’abord d’amour, ni de couple et d’orientation sexuelle, alors que c’est précisément l’inverse que font les promoteurs de la loi. LMPT Italia sont prêts, à la rigueur, à récupérer les quelques « homos mais pas gays » (Dolce & Gabbana, Jean-Pier Delaume Myard, Bobby Oscar López…) qui sont d’accord pour tenir leur discours simpliste, hétérosexiste, victimisant, homophobe, anti-lobby LGBT et anti-médias, focalisé sur les conséquences de la loi sur la filiation, mais qui ne propose aucune réflexion sur la pratique homo, l’hétérosexualité. La participation des personnes homos opposées à la loi qui passe en leur nom ne va pas plus loin. La majorité des Italiens et LMPT Italia, concernant le « mariage gay », vont donc droit au mur. Et le pire, c’est qu’ils ne s’en rendent même pas compte car ils se placent en victimes : « On ne nous écoute pas ! Le lobby LGBT, les politiciens francs-maçons et les médias imposent leur censure. On n’a plus le droit de parler. » Mais en vérité, ce sont eux qui censurent et s’auto-censurent. Ils jouent à ne pas être cathos ni homophobes, et coulent ainsi leur propre barque. C’est dommage car ils ont de grands intellectuels – Giovanni Reginato, Paolo Latini, entre autres – qui ont compris les enjeux et les ressorts rhétoriques. Je ronge mon frein. Et je ne peux que tirer donc la sonnette d’alarme !
 
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Vers un pronom sexuel « neutre »

Vincent-Rouyer

Vers un pronom sexuel neutre… Mais jusqu’où une société peut-elle aller dans l’auto-construction, l’autosuffisance et le refus de toute donnée du réel ? Le subjectivisme constructiviste poussé à l’absurde avec en prime le déni de souffrance dont on préfère rendre la société responsable plutôt que d’avoir à l’assumer. J’ai connu jadis une jeune fille qui se prenait pour un chat et voulait qu’on la traite comme tel. Aurait-il fallu lui donner du ronron ou des croquettes sous prétexte de respect de sa liberté ?”

Vincent Rouyer

Film « Respire » présenté aux lycéens (et nous, nous continuons à avoir peur de parler d’homosexualité)

Sortie du dernier film "Respire" de Mélanie Laurent, traitant d'une histoire d'"amour" lesbien entre deux lycéennes

Sortie du dernier film « Respire » de Mélanie Laurent, traitant d’une histoire d’« amour » lesbien entre deux lycéennes


 

Les militants hétéros gays friendly ont moins d’états d’âme que nous à proposer leurs films aux lycéens et à parler d’homosexualité… Notre homophobie et notre tiédeur ralentissent notre action éducative et laissent le terrain libre aux promoteurs LGBT de « l’amour » asexué. Nous sommes encore trop timorés, par peur de créer ce que nous dénonçons. Notre retard est colossal.