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Ça commence à devenir franchement pénible, ce lynchage médiatique contre Claire O’Petit

Loin de toute sympathie ou accointance avec La République En Marche, ça commence à devenir franchement pénible, ce lynchage médiatique orchestré autour de la députée Claire O’Petit, certes un peu brute de décoffrage mais certainement pas idiote, paresseuse et insensible aux autres et aux plus pauvres (elle a été commerçante, que je sache ! Elle fait partie des petites gens).
 

 

Ce genre d’attaques gratuites des supposées « Consciences de l’Humanité », des maîtres de la Gnose (connaissance absolue) et de l’Info immédiate, qui s’arrangent pour faire passer ceux qui ne rentrent pas dans leur course effrénée aux scoops ou à la donnée croustillante humiliante ou culpabilisante, pour des « beaufs », des « déconnectés », des « indifférents », des « politiciens sans coeur éloignés des réalités de leur temps », me révulse. Celui qui ne sait pas est « coupable » ! Mais où va-t-on ? De quelle « réalité » parlent-ils, ces bourgeois-bohème de l’émission Le Quotidien, confortablement installés dans leur fauteuil et à l’affût du moindre dérapage pour diaboliser quelqu’un? Pour qui se prennent-ils à juger tout le monde? Ils ne se rendent même pas compte qu’ils confondent la connaissance avec la vraie charité en actes. Car ils ne se déplaceront pas à Mayotte pour aider les pauvres : ils sont trop occupés à accuser ceux qui n’y vont pas à leur place !
 

La prochaine Université de l’Academia Christiana


 

Les bobos cathos anars d’extrême droite ne sont PAS DU TOUT francs-macs ni millénaristes haha ! : la prochaine université d’été d’Academia Christiana s’intitule « Rebâtir la Cité » (ça ne s’improvise pas !), et tout leur programme est basé sur la cohérence, la catholicité, l’esthétique, la Vérité, le cultisme intégral, les racines, la conquête du pouvoir politique, la reconstruction de la civilisation de la chrétienté. Je crois qu’ils ne se rendent même pas compte de leur fondamentalisme.

L’hétérosexualité, même dans sa version « catholique », reste l’hétérosexualité


 

Je tombe sur cet article « Quand la Tech arrive en Terre Sainte ». Alors on garde son calme. On essaie de ne pas trop s’énerver face à ces marchands du Temple bobos qui se présentent comme des « catholiques cools et branchés » et qui ont la prétention de « dépoussiérer l’Église » via la « Tech » et avec la complicité du Padreblog et des Bernardins, sans annoncer évidemment la Vérité de Jésus (car faut pas « faire polémique »). On commence tout juste à se les coltiner. Ce n’est que le début du cauchemar. Et ils se dirigent, eux aussi, à l’Armageddon. Comme par hasard.
 

L’hétérosexualité, même dans sa version « catholique », ça reste l’hétérosexualité. #PitchMyChurch3 #BitchMyChurch #ChurchTech
 

N.B. : Sur les cathos branchés (et bobeaufs hétéros buveurs de bière), lecture chaudement recommandée : Homo-Bobo-Apo (version papier ou version audio).

S’ingénier sur l’ingénierie

Les fachos « catholiques » sont tout contents. Ils ont appris un nouveau mot : « ingénierie ». Ils le replacent quand ils peuvent, pour diaboliser une pensée en se donnant des airs de personnes très cultivées. « Reingénierie » marche aussi. Je retrouve « ingénierie » jusque dans les écrits d’Amérique Latine.

Catholiques, arrêtons de jouer les super héros

Voilà un exemple parmi d’autres d’applications détournées du Synode. J’ai envie de dire : « Catholiques, arrêtons de nous boboïser, arrêtons de jouer les super héros » La sainteté, ce n’est pas ça. La sainteté, c’est le courage de la Vérité sur les sujets les plus impopulaires et pour lesquels nous risquons notre vie, notre réputation, notre travail. La sainteté, c’est la vulnérabilité. Ce n’est pas la phraséologie « optimiste » sur l’Espérance.
 

Le discours dramatique et homophobe de l’Humanisme intégral

 

Ci-dessous, toute la bêtise du discours d’Yvan Mata, qui au nom d’un humanisme intégral, ne nomme plus le mal, et finit sans s’en rendre compte par le magnifier en le diabolisant et en le taisant. Vide de la pensée qu’on peut lire chez pas mal de « catholiques » (qui oscillent entre le ritualisme ou le spiritualisme intégral et l’Humanisme intégral : la maladie des catholiques bobos). C’est à cause de ce discours paranoïaque qui fait de l’homosexualité et de l’hétérosexualité des « non-sujets » que nous avons perdu notre combat contre le « mariage homosexuel ». Et le pire, c’est qu’Yvan Mata, dans la haine de son époque et de la novlangue, est persuadé d’avoir raison. Kyrie Eleison.
 

La solidarité et la fragilité : les nouvelles monnaies d’échange de la corruption mondiale

 

Je me pose beaucoup de questions en ce moment sur la passion collective pour ceux qui sont appelés « les plus fragiles et les plus vulnérables », sur l’utilisation médiatique du handicap, des personnes malades, de ceux qui ont vécu un grand drame et qui essaient de s’en sortir par la force de leur courage, de leur volonté, de leur souffrance et de leur Espérance, de l’entraide qui les entoure. Je m’interroge sur ce rapport – émotionnellement chargé mais savamment dosé et faussement humble – à la souffrance, aux « petits ». À la fois il y a objectivement de belles choses et c’est fait sans dolorisme, sans voyeurisme ; à la fois il me manque quelqu’un. Jésus. Son silence et son secret. Donc je sais que quelque part, il y a un piège et un orgueil qui me ment, qui m’embobine. Ma résistance à ces images de solidarité est bien plus justifiée, je crois, qu’une simple paranoïa qui verrait le mal là où il n’est pas, qu’une insensibilité et qu’une incapacité à me laisser toucher, insensibilité qui paraîtra même pathologique aux yeux du naïf qui s’émerveille facilement des vidéos qui tournent en boucle sur les réseaux sociaux et qui nous somment de « TOUS nous émouvoir !!! », de « TOUS rentrer dans la grande vague de l’euphorie collective mondiale en faveur de la solidarité et de la vulnérabilité ».
 

Si le seul message de conclusion qui est tiré de ces mises en scène d’actes concrets de Charité, c’est la « Justice de l’Homme », c’est la « confiance en soi et aux autres », c’est « Engage-toi pour un monde plus humain, Partage avec celui qui est dans le besoin, Aide le frère plus petit que toi », « Dans la vie, on peut tous y arriver, On mérite tous de s’en sortir, On a tous une place sur cette planète, Il faut de tout pour faire un monde », « J’aide un enfant trisomique à réaliser son rêve, J’offre un peu de joie et de ma notoriété pour partager ma gloire médiatique, L’important c’est l’égalité des chances et la rage de vaincre/de vivre », si la solidarité est un affichage (même émouvant) en même temps qu’un acte concret qui a le mérite d’être posé, quelle est la valeur de ma bonne action ? À qui je la rends ? (Certainement pas à Jésus et au secret qu’est l’Amour vrai). Je sers alors deux maîtres : Dieu et le paraître. La charité finit par s’évaporer dans la vibration de l’instant et de ma propre émotion d’aider, dans l’illusion d’un bonheur partagé éphémère (la « beauté du geste solidaire », on dit !), dans la glorification de ma propre volonté ou de la volonté de celui que j’aide, dans la sacralisation d’une philantropie spontanée et de l’ « agir en humanité » en lui-même. Je me sers du pauvre ou du fragile pour mettre en avant ce que je crois être ma propre bonté. Je reçois immédiatement ma récompense. Et c’est ça qui ne va pas.
 

La solidarité et l’émotion sont vraiment en train de devenir la dernière illusion de Dieu qui reste aux bobos pharisiens « humanistes intégraux » voulant se consoler d’avoir viré le Christ et son Église, et de les avoir remplacés par la bonne action et la technologie transhumaniste.
 
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« Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare, qu’il avait réveillé d’entre les morts. On donna un repas en l’honneur de Jésus. Marthe faisait le service, Lazare était parmi les convives avec Jésus. Or, Marie avait pris une livre d’un parfum très pur et de très grande valeur ; elle répandit le parfum sur les pieds de Jésus, qu’elle essuya avec ses cheveux ; la maison fut remplie de l’odeur du parfum. Judas Iscariote, l’un de ses disciples, celui qui allait le livrer, dit alors : ‘Pourquoi n’a-t-on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données à des pauvres ?’ Il parla ainsi, non par souci des pauvres, mais parce que c’était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait. Jésus lui dit : ‘Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours.’ » (Jean 12, 1-11)