Archives de catégorie : Gender

La violence de l’« égalité » prônée par Najat Vallaud Belkacem

 
 

1) « Trop de poids pour l’âne ! » ; 2) « Pauvre femme ! Vieux machiste ! » ; 3) « Pauvre ancien… Quelle femme indigne ! » ; 4) « Quelle bande d’imbéciles ! Pourquoi ils n’utilisent pas l’âne ? ». Conclusion (qui, à mon avis, n’a pas d’intérêt) : « Fais ce que tu veux, car quoi que tu fasses, on te critiquera toujours ! »

Traduction des bulles : 1) « Trop de poids pour l’âne ! » ; 2) « Pauvre femme ! Vieux machiste ! » ; 3) « Pauvre papy… Quelle femme indigne ! » ; 4) « Quelle bande d’imbéciles ! Pourquoi ils n’utilisent pas l’âne ? ». Conclusion (qui, à mon avis, n’a pas d’intérêt) : « Fais ce que tu veux, car quoi que tu fasses, on te critiquera toujours ! »

 
 

Regardez ce dessin. Il nous montre parfaitement la bêtise et la violence du « plan égalité femme-homme » de Najat Vallaud-Belkacem. Car notre ministre de l’Éducation Nationale ne tient absolument pas compte du contexte ni des besoins des personnes pour lesquelles elle prétend se battre. Elle ne fait que plaquer une égalité fictive : les hommes et les femmes ne sont pas égaux car ils sont différents (et tant mieux ! c’est ce qui leur permet d’être complémentaires) ; et les unions homosexuelles ne vivent pas la même réalité que certains couples femme-homme qui s’aiment.
 

L’idéologie égalitaire de Vallaud-Belkacem repose en réalité sur une conception conflictuelle et inique de la différence des sexes (quoique bien intentionnée), conception pénalisant finalement tout le monde (tous se retrouvent à marcher ou à crever à côté de l’âne, comme pour imiter celui-ci). L’« égalité » que cette femme défend n’est qu’une uniformité dans la médiocrité, qu’une « égalité » dans l’absence de relation entre les sexes, qu’une obéissance complice à la rumeur, qu’une injustice matinée d’égalitarisme, qu’une différence rejetant LA différence fondamentale de l’Humanité qu’est la différence des sexes (différence réduite à des « rôles », au matériel, à l’argent, à une équation sentimentaliste). Selon la ministre, au bout du compte, on est « ensemble séparément », « égaux et égos ». On a la parité des sexes mais sans le rappel de la primauté de leur union (« les homos, ils s’aiment pareil ! »). L’égalité de Najat Vallaud-Belkacem est profondément inégalitaire dans les faits car elle crée de la misère pour tous, un nivellement par le bas.
 

Un autre dessin, encore très signifiant, et qui nous vient à nouveau des pays hispanophones, montre combien l’idéologie (marxiste et staliniste, en réalité : Najat s’en rend-elle compte?) est mortifère pour tous, malgré ses bonnes intentions. L’Égalité n’est pas toujours équité, partage ni justice.
 
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Le rideau rose égalitaire belkacémien est l’homosexualité. L’a-t-on compris?

 

L’efficacité d’un rideau rose, c’est qu’il semble imparable et qu’il ravit tout le monde, de par l’évidence simplifiée qu’il illustre, de par le contraste qu’il impose entre la couleur positive qu’il affiche et la couleur négative de l’objet qu’il dissimule, de par la peur ou l’ignorance que suscite ce même objet caché.
 

 

C’est exactement comme cela que se présente le discours égalitaire de Madame Najat Vallaud-Belkacem. Concrètement, le rideau rose, c’est l’ABCD de l’Égalité filles/garçons. C’est le discours sirupeux et lénifiant de l’uniformité solidaire, à savoir l’« Égalité ». L’objet caché (et que même Madame le Ministre semble sincèrement ignorer), c’est d’une part la violence des femmes faite aux hommes, et d’autre part la violence des actes homosexuels. Et le but implicite de l’installation de ce rideau, c’est la justification des actes homosexuels (mais ça, encore faut-il que les anti-ABCD de l’égalité et les pro s’en rendent compte : c’est sur cette inconscience précisément que les deux camps se retrouvent, et au fond se paralysent en chiens de faïence, perplexes face à leur gémellité et à leur complicité inattendue).
 

Le motif affiché par ce rideau rose belkacémien est difficilement contestable tellement il repose sur un message simple et évident, et de surcroît, en apparence nuancé et peu caricatural : un message de lutte contre les discriminations, de solidarité, qui en effet ne vise pas à instaurer sciemment l’indifférenciation des sexes. On le voit bien : tout le monde, sur le plateau de On n’est pas couché, reste bouche-bée devant tant de bien-pensance féministe et antifasciste, dissimulant à merveille ses réelles intentions homosexualistes.
 

Là où ça coince, c’est précisément les raisons pour lesquelles ce rideau est installé ( = la justification de la pratique homosexuelle), et c’est bien sûr ce qu’il cache ( = comme je l’ai dit : la violence des hommes faite aux femmes, mais aussi la violence des femmes faite aux hommes, ainsi que la violence des actes homosexuels). Et là où ça coince doublement, c’est la lenteur et l’ignorance crasse des opposants aux ABCD de l’Égalité qui, j’en atteste pour la grande majorité d’entre eux, n’ont pas compris ce que ce rideau rose dissimulait puisqu’ils considèrent encore l’homosexualité comme un sujet-annexe, et qu’ils ignorent eux aussi la violence misandre des femmes faite aux hommes. Donc vous imaginez bien que face à un discours ministériel fleuri pareil, sur un plateau de télé, ils seraient tout aussi muets et impuissants que les pro-ABCD de l’Égalité. Ils se retrouveraient effectivement comme des cons, à ne pas savoir quoi dire. Mine de rien, c’est dur de s’interdire de parler d’homosexualité… Ça rend impuissant, ça coupe le sifflet, ça fait qu’on tombe direct sur le tatami suite à la prise de karaté, sans avoir eu le temps de voir venir la prise. Tant qu’on n’a pas capté que l’ABCD de l’Égalité, c’était l’homosexualité déguisée, et tant qu’on n’a pas les armes pour dénoncer l’homosexualité, on ne fait absolument pas le poids. On se condamne au silence et à une défaite assurée. Car qui, sans la dénonciation argumentée de l’homosexualité, et sans être homosexuel lui-même, peut trouver une bonne prise face au rouleau compresseur de l’Égalité, peut avoir une légitimité et une crédibilité ? Personne.
 
 

En bonus, les réactions à côté de la plaque des responsables de la Manif Pour Tous sur Twitter :
 
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À ces chefs de la Manif Pour Tous incompétents et ignares, qui se complaisent dans la victimisation pour ne pas voir que l’oppression vient aussi d’eux, j’ai envie de répondre : « Vous n’aviez qu’à lire mon livre L’Homophobie en Vérité pour comprendre que le « lobby LGBT » fait bien 40 millions de personnes (si ce n’est plus!) puisque c’est le lobby qui se présente comme « hétéro gay friendly » qui tire en réalité les ficelles du « lobby LGBT » (comme ils disent…) et qui constitue le gros de ses troupes. J’ai aussi envie de leur répondre : « Si on a un ministre de l’Éducation qui ne s’intéresse pas aux parents qui s’opposent aux ABCD de l’Égalité, on a des gens comme eux qui ne s’intéressent pas à l’homosexualité ni aux personnes homosexuelles ni aux vrais problèmes de sexualité des Français : vous croyez que c’est mieux ?! » Ils sont un peu mal placés pour faire la morale à ceux qu’ils nomment bobos par faute d’arguments et sans savoir que les bobos, c’est typiquement les Albéric Dumont et les Ludovine de la Rochère.

L’efficacité du Gender

Philippe-Ariño

“L’efficacité perfide du Gender réside dans le fait que c’est une idéologie fondée sur le paradoxe et l’indifférenciation. Elle s’ignore et se renie elle-même en même temps qu’elle s’énonce et s’impose sous la forme de la « proposition » universelle.”

Philippe Ariño

Le genre est il une vérité scientifique ?

Le genre est il une vérité scientifique ?

Najat Vallaud-Belkacem Najat Vallaud-Belkacem
 

Si de nombreuses controverses courent sur ce que certains ont appelé une théorie du genre, théorie dont d’autres contestent non sans une certaine mauvaise foi l’existence en jouant sur les mots (car en réalité, il semble bien qu’il n’existe pas une mais des théories du genre, à en croire Judith Butler elle même ), à peu près tout le monde en revanche s’accorde pour considérer que le genre (ou gender dans son acception anglo-saxonne) est un concept.

 

Si j’en crois la définition du dictionnaire Larousse un concept est une idée générale et abstraite que se fait l’esprit humain d’un objet de pensée concret ou abstrait, et qui lui permet de rattacher à ce même objet les diverses perceptions qu’il en a, et d’en organiser les connaissances. Dit autrement, il s’agit donc d’un outil de la pensée permettant d’appréhender certains phénomènes de la réalité en fonction de la perception plus ou moins subjective et soumise à diverses influences que l’on en a, et d’apporter à ces phénomènes une compréhension qui tienne compte de nos connaissances actuelles. Soit dit en passant, il semble donc difficile de poser l’existence d’un concept en dehors d’une théorie qui le sous-tend.

 

Par ailleurs, l’histoire des sciences nous montre que si un certain nombre de concepts avaient paru pertinents à une certaine époque cette pertinence a pu être largement remise en cause à des époques ultérieures du fait de l’évolution des connaissances. Il en va ainsi du concept d’humeur dans la médecine du XVIIème siècle tant moquée par Molière, ou de concepts plus récents comme un certain nombre de concepts psychanalytiques qui semblent actuellement remis en cause.

 

Si le concept de genre semble donc aujourd’hui pertinent pour une meilleure compréhension des problématiques d’identité liées au sexe, rien ne dit qu’il s’agisse d’une réalité/vérité universelle ou immuable et qu’il ne puisse être remis en cause demain. Croire et penser le contraire me parait relever de l’idéologie et vouloir construire un projet de société autour d’un simple concept me semble singulièrement dangereux.

 

Pour revenir au concept de genre, ce dernier renvoie à l’existence d’un sexe culturel, qui pour certains résumerait à lui seul l’identité sexuée. Ainsi la différence entre les sexes serait culturellement construite et socialement reproduite. Des études dites de genre et dont on ne peut à priori contester la validité semblent venir à l’appui de cette thèse. Encore faudrait-il se demander si on ne fait pas dire à ces études davantage que ce qu’elles disent réellement. Dans les faits ces études montrent comment l’idée que l’on se fait du féminin ou du masculin peut être influencée par l’éducation. Reste qu’il demeure bien difficile à démontrer l’absence de toute influence biologique sur la différence des comportements ou des préférences qui paraissent liées à chaque sexe.

 

Dans son ouvrage Comment les garçons perdent pied et les filles se mettent en danger, Léonard Sax, s’appuyant sur de nombreux travaux scientifiques faisant appel entre autres à la neurobiologie et à la primatologie en vient à conclure que les différences sexuées ne sont pas culturellement produites mais qu’elles existent bel et bien à l’état de nature. En revanche ces différences sont souvent culturellement accentuées.

 

Cette fonction que semble avoir la culture d’aller dans le sens d’une accentuation des différences liées à la biologie, plutôt que vers une atténuation de celles-ci pose indubitablement question. La répartition des rôles entre le masculin et le féminin serait-elle un marqueur du processus de civilisation ? Autrement-dit la notion de progrès que l’on met actuellement tellement en avant consiste-t-elle en une plus grande ou une moins grande différenciation des rôles sexués ? Cette question demande certainement une analyse et une réponse nuancée en fonction des situations et des circonstances.

 

Quoiqu’il en soi, l’analyse contemporaine des rapports homme-femme reste sous l’emprise d’un grille de lecture marxiste dans laquelle les différences sont interprétées uniquement en terme de dominant-dominé, et dans laquelle le rapport de force ne peut être perçu que dans un sens unique.

 

Le principal inconvénient d’un tel modèle c’est qu’il ne peut se détacher d’un système de valeurs qui n’accorde d’importance au pouvoir que sous son aspect matériel et économique. Or, il est d’autres formes d’exercice du pouvoir tout aussi contraignantes, parfois même davantage qui ne s’appuient pas directement sur ces éléments.

 

La réflexion sur ces sujets gagnerait à mon avis à intégrer davantage les modèles d’analyse systémique qui me paraissent bien plus pertinents pour comprendre comment les rôles et les fonctions peuvent s’organiser au sein d’un système qu’il soit familial ou sociétal, en sachant que la répartition des rôles n’est pas figée à priori. Cette vision laisse de côté les rapports de domination au profit d’une recherche d’équilibre contribuant à tendre vers un bien commun auquel chacun puisse contribuer en vertu de ses spécificités..

Vouloir faire de la femme un homme comme les autres, c’est la rabaisser à ce que l’homme a de pire.

Vincent-Rouyer

“La mise en application concrète des utopies idéologiques a toujours conduit à des catastrophes. Le XXème siècle nous a démontré ce qu’il en était de l’application concrète du marxisme à travers le goulag, les derniers rebondissements de l’affaire Trierweiler nous montrent sur un mode plus vaudevillesque ce qu’il en est de l’application concrète de l’idéologie égalitariste homme-femme par ceux qui la prônent et cherchent à la promouvoir. Cela n’aboutit à rien d’autre qu’à un mépris et une domination par l’homme de la femme transformée en objet jetable. Vouloir faire de la femme un homme comme les autres, c’est la rabaisser à ce que l’homme a de pire.”

Vincent Rouyer

La bêtise abyssale de nos gouvernants socialistes et droitistes et de leur croisade iconoclaste contre les images

"Oubliez les clichés"

« Oubliez les clichés »

Toute la politique de François Hollande et de ses ministres obéit au même discours publicitaire, uniformisant et faussement rebelle, du détachement des images, de la haine de celles-ci. Partout, ces iconoclastes « nouvelle génération » veulent que nous nous écartions du paraître, des apparences, du monde extérieur, des différences physiques (et surtout sexuées), des regards, de la rumeur (la grande Ennemie de notre président ! surtout en ce moment…), du monstre « Opinion ». Parce qu’ils refusent de se voir refléter leurs actes et la conséquence de ceux-ci (car il n’y a jamais de cliché sans feu), ils lancent contre nous (et avec notre complicité, quand on a un peu moins de cervelle qu’eux) une croisade généralisée contre les « clichés », les « stéréotypes », les « images », les « préjugés ». Écoutez-les, ces débilos socialistes, élevés à la molle-pensée droits-de-l’hommiste diffusée par Najat Vallaud-Belkacem, les lobbys LGBT (cf. la partie sur les « clichés » dans cet article) et tant de nos ministres gauchistes/droitistes, qui sont des insultes à la gauche que j’aime, et qui répètent comme des perroquets décérébrés que « la diversité c’est super », que « les différences sont géniales (… à partir du moment où elles ne sont ni nommées ni sexuées) », et que « les stéréotypes c’est mal ».

Existe-t-il pensée plus manichéenne, totalitaire et déconnectée de la Réalité, que celle-là ? Où ont-il lu que les images étaient « forcément mauvaises », les différences « évidentes », les mélanges « tous à faire et tous réussis » ? Une image est, selon ces idéologues Bisounours, d’emblée mauvaise, caricaturale, sexiste, enfermante, fausse. Mais que font-ils des stéréotypes non-figés, des projections sexuées (et pas du tout sexistes : elles sont humaines), des préjugés positifs et ajustés au Réel, à la confiance et à l’amour ? Que font-ils des images connectées aux personnes, estampes non seulement inévitables mais qui parfois même sont des repères, des modèles vitaux et bénéfiques pour tous, des échos d’une Présence invisible qui fait chaud au cœur ?

La diabolisation des images, pour le simple fait qu’elles soient images, est une atteinte grave à la Réalité, à la raison, à l’Humanité. Nous sommes nous-mêmes images (de Dieu, de nos parents, des autres) et entourés d’images. Tout simplement parce que nous sommes des êtres de jugement, de désir, de perception, des êtres incarnés. Les injonctions paradoxales du gouvernement actuel à s’affranchir/transcender/déconstruire/éradiquer les images illustrent de manière manifeste une censure d’État extrêmement inhumaine et mortifère.

Nos dirigeants, dans leurs campagnes de prévention ou de sollicitation, instaurent un véritable lavage de cerveaux pour faire de notre monde un espace immatériel vidé d’images. C’est du néo-nazisme ou du néo-communisme, ni plus ni moins. Ils nous somment d’« OUBLIER LES CLICHÉS », alors que, paradoxalement, ils gravitent dans un monde de paraître qui précisément sécrètent à foison des images déréalisantes et donc potentiellement violentes (même si au départ elles avaient pour mission d’être aseptisées et de rejoindre vraiment l’Humain). Le paradoxe de l’iconoclastie, c’est qu’elle aboutit à la construction de l’iconodulie. Les extrêmes se rejoignent. Les iconoclastes me font penser aux sophistes de la Rome Antique décadente, ennemis farouches des images parce qu’ils en étaient les principaux producteurs, promoteurs et consommateurs. Ou encore aux protestants et aux musulmans, qui s’annoncent comme les pourfendeurs de l’idolâtrie post-moderne, alors qu’ils ont déplacé la leur soit sur la Bible/le Coran, soit sur la Transcendance (divine et désincarnée, sans intermédiaire humain).

Najat Vallaud-Belkacem tout sourire pour lutter contre les "stéréotypes genrés"

Najat Vallaud-Belkacem tout sourire pour lutter contre les « stéréotypes genrés »

 

Paradoxal mais réel : nos haïsseurs des « clichés », en chercher à anéantir les images, les reproduisent sans s’en rendre compte, s’y enchaînent d’une autre manière parce qu’ils n’en sont pas détachés. Il n’y a qu’à regarder de quelle manière totalement apprise et publicitaire notre actuelle ministre de l’Éducation Nationale Najat Vallaud-Belkacem s’engouffre dans le paraître au nom de la lutte contre les « stéréotypes garçons/filles », pour le mesurer. Schizophrénie totale et iconoclastie suicidaire. Ou « Comment se tirer une balle dans le pied ». L’Homme ne cesse pas d’être une image de ne pas être réductible à une image sur papier glacée. Méfions-nous des destructeurs des images : l’Histoire et le présent nous prouvent que ce sont aussi des destructeurs d’êtres humains.

Décryptage du discours de rentrée de Najat Vallaud-Belkacem : le maquillage de l’homosexualité et du Gender sous l’appellation fleurie de « lutte pour l’égalité des sexes et contre les discriminations »

Elle est habile, notre nouvelle speakerine de l’Éducation nationale. Elle a trouvé son alibi pour éviter d’avoir à se justifier d’être gay friendly (tout en le restant discrètement) : le discours sur « l’égalité filles/garçons ». Elle nous sort ce JOKER après avoir flatté, charmé et remercié tout le monde pour sa question (et pour ainsi éviter d’avoir à y répondre). Réécoutez : c’est à la fin de la 26ème minute, avec la question posée par un journaliste homosexuel de la revue LGBT Yagg : « Qu’est-ce qui va changer en matière de lutte contre les stéréotypes de genre ? » Elle s’aplatit devant lui en répondant complètement à côté, et en laissant entendre qu’elle satisfera toutes ses demandes, mais en recodant et retraduisant ses désidératas par le biais de mots-slogans lisses (« égalité », « diversité », « ouverture », « République », « citoyenneté », « justice », « choix », etc.) auxquels peu de monde ose s’attaquer, et qui sont moins glissants que « homosexualité », « Gender », « homophobie ».

On lui parle explicitement de Gender… et elle fait comme si elle n’avait pas entendu le mot. Elle embraye immédiatement sur un discours flou et idéologique employant les concepts fumeux d’ « égalité des sexes » (comme si les sexes étaient égaux… n’importe quoi : ils ne sont pas égaux puisqu’ils sont différents… et tant mieux, par certains aspects) et de « lutte contre les discriminations » (comprendre, dans la conception de la ministre, que les discriminations en question sont les différences sexuées, puis les stéréotypes qui leur sont assignés, ou bien encore toute opposition à sa politique égalitariste). De même, on lui fait comprendre qu’on est gay friendly voire homosexuel. Elle feint de n’avoir pas compris et elle promotionne en douce, en maquillant sa défense de l’identité et de la pratique homosexuelles par un discours totalement abstrait sur la « solidarité », sur l’égalité hommes-femmes encore une fois, sur la lutte contre les discriminations.

Notre hôtesse de l’air a donc trouvé ses subterfuges pour cacher ses réelles visées éducatives (= effacement ou subjectivation de la différence des sexes, promotion de l’identité et de la pratique homosexuelles). On y verrait presque que du feu. Mais ne nous y trompons pas. La politique de cette femme est dangereuse et tend concrètement à l’indifférenciation des sexes, des identités et des pratiques sexuelles. Sa croyance en la beauté de l’amour homosexuel est au centre de son mensonge. Rien ne servira de lui parler du Gender. Ce n’est pas sur ce point-là qu’elle reste à convaincre. C’est sur l’homosexualité, et uniquement sur celle-ci, qu’elle s’illusionne.

Najat Vallaud-Belkacem est-elle tout simplement capable d’écouter?

Philippe-Ariño

“En affirmant que la différence des sexes est une option (alors qu’elle ne l’est absolument pas biologiquement : elle est un fait de Nature, une donnée corporelle humaine ; la différence des sexes ne peut devenir une « option » que socialement, culturellement… mais cela restera temporaire et relatif car la culture n’échappe pas aux corps sexués), la ministre Najat Vallaud-Belkacem s’engouffre dans un mensonge dont elle ne pourra pas se dépêtrer. À cause de lui, elle reste assise dans une position intenable (je la plains : ce n’est jamais simple de mentir). En effet, elle se retrouve à soutenir sincèrement (nulle provocation là-dedans, c’est ça le pire) qu’elle ne veut pas transformer les garçons en petites filles, mais à mettre en place des programmes scolaires qui soutiennent quand même cette transformation étant donné la pseudo « optionalité », « gradualité », « mobilité », « fluctuation », « élasticité », « liberté », « égalité », « indétermination », « amplitude » qu’elle confère à la différence des sexes. Madame Vallaud-Belkacem peut employer toutes les jolies métaphores qu’elle veut, ou jurer ses grands dieux républicains qu’elle ne veut pas ce qu’elle propose, elle défend quand même un mensonge. Peut-elle l’entendre ? Peut-elle tout simplement écouter et se raisonner ?”

Philippe Ariño

La Parité contre elle-même

La revendication féministe égalitariste de la « parité » des sexes (en politique, à l’école, en art, dans les médias, dans tous les domaines de la société) est en réalité un prétexte pour imposer l’indifférenciation des sexes et une misandrie (= haine des hommes) généralisée. Un prétexte qui se nie lui-même, afin de camoufler sa violence en rose.

Colonne Morris vue ce matin du 6 juillet 2014 à Paris

Colonne Morris vue ce matin du 6 juillet 2014 à Paris