Nous dégoûter des couples femme-homme

Toute la propagande médiatique transhumaniste (et homicide) actuelle essaie petit à petit de nous dégoûter de la différence des sexes, de l’amour (ultra-érotisé par le cinéma) entre la femme et l’homme, de nous montrer la sexualité (réduite spectaculairement à la génitalité) comme quelque chose de sale. Jugez-en par vous-mêmes :
 

Cet évêque : « homosexualiste ou « pas homosexualiste » ?

Conversation sur Twitter le 8 septembre 2014


 
 

Une nouvelle chasse aux sorcières s’ouvre actuellement contre les responsables d’Église (sur les réseaux sociaux et dans les cercles catholiques, ou supposés l’être) : la traque à « l’homosexualiste ». Attention, c’est parti !

 

Après Di Falco, c’est au tour de Mgr Bonny d’être suspecté d’« homosexualisme », pour le simple motif qu’il a appelé l’Église à adapter son discours sur l’homosexualité aux gens de notre époque (c’est vrai : la réflexion et la nécessité du dialogue incarné, c’est scandaleux et dangereux…). Je ne sais pas quel est le tribunal qui lance ce genre d’attaques contre les évêques, en triant soigneusement les bons et les mauvais, mais d’emblée, je trouve le motif (« l’homosexualisme » : un élément supplémentaire de la novlangue des « cathos » fachos) douteux car visiblement ils n’y connaissent pas grand-chose au thème homosexuel, ils n’argumentent que très peu, et ils diabolisent des termes comme « modernité ». Et ça, ça pouïre.

 

Plus le temps passe, plus je me dis que, vu l’espace ridicule que Frigide Barjot et les responsables LMPT ont laissé aux évêques et à la visibilité clairement catholique, c’est un peu l’hôpital qui se moque de la charité (et croyez-moi, en disant ça, je sais pertinemment qu’il y a quand même beaucoup d’évêques français qui ont objectivement fait preuve de lâcheté dans les débats sur l’homosexualité en 2012-2013… mais malgré tout, il faut se calmer sur leur compte !).

Les gars, et si on se détendait ?

Philippe-Ariño

“Symptôme d’époque pour nous les hommes ? Probablement (Et du coup, les filles, ça les crispe, ça les rend aussi compliquées que nous). J’entends de plus en plus d’amies célibataires de mon entourage, bourrées de qualités, tomber sur des hommes qui, sans être homosexuels – mais peut-être qu’ils vivent précisément un stade intermédiaire -, jouent les torturés, les Dorian Gray qui ne savent pas ce qui veulent et qui ne veulent pas s’engager, les romantiques version « séduction fatale et dépressive ». Putain, les mecs, vous avez la chance de ne pas être homo. Alors profitez-en ! Et ayez, pour le coup, le courage de ne pas devenir hétéros, autrement dit des caricatures de masculinité ! Simplifiez-vous, éteignez le porno, arrêtez vos conneries, redevenez drôles et forts, redevenez des écoutants, faites les choix vrais dont vous avez toujours rêvés au fond ! (et vous, les filles, arrêtez de nous stresser, de renforcer notre mélancolie et d’être chiantes parfois lol). (C’était le coup de gueule du dimanche matin.^^)”

Philippe Ariño

Le genre est il une vérité scientifique ?

Le genre est il une vérité scientifique ?

Najat Vallaud-Belkacem Najat Vallaud-Belkacem
 

Si de nombreuses controverses courent sur ce que certains ont appelé une théorie du genre, théorie dont d’autres contestent non sans une certaine mauvaise foi l’existence en jouant sur les mots (car en réalité, il semble bien qu’il n’existe pas une mais des théories du genre, à en croire Judith Butler elle même ), à peu près tout le monde en revanche s’accorde pour considérer que le genre (ou gender dans son acception anglo-saxonne) est un concept.

 

Si j’en crois la définition du dictionnaire Larousse un concept est une idée générale et abstraite que se fait l’esprit humain d’un objet de pensée concret ou abstrait, et qui lui permet de rattacher à ce même objet les diverses perceptions qu’il en a, et d’en organiser les connaissances. Dit autrement, il s’agit donc d’un outil de la pensée permettant d’appréhender certains phénomènes de la réalité en fonction de la perception plus ou moins subjective et soumise à diverses influences que l’on en a, et d’apporter à ces phénomènes une compréhension qui tienne compte de nos connaissances actuelles. Soit dit en passant, il semble donc difficile de poser l’existence d’un concept en dehors d’une théorie qui le sous-tend.

 

Par ailleurs, l’histoire des sciences nous montre que si un certain nombre de concepts avaient paru pertinents à une certaine époque cette pertinence a pu être largement remise en cause à des époques ultérieures du fait de l’évolution des connaissances. Il en va ainsi du concept d’humeur dans la médecine du XVIIème siècle tant moquée par Molière, ou de concepts plus récents comme un certain nombre de concepts psychanalytiques qui semblent actuellement remis en cause.

 

Si le concept de genre semble donc aujourd’hui pertinent pour une meilleure compréhension des problématiques d’identité liées au sexe, rien ne dit qu’il s’agisse d’une réalité/vérité universelle ou immuable et qu’il ne puisse être remis en cause demain. Croire et penser le contraire me parait relever de l’idéologie et vouloir construire un projet de société autour d’un simple concept me semble singulièrement dangereux.

 

Pour revenir au concept de genre, ce dernier renvoie à l’existence d’un sexe culturel, qui pour certains résumerait à lui seul l’identité sexuée. Ainsi la différence entre les sexes serait culturellement construite et socialement reproduite. Des études dites de genre et dont on ne peut à priori contester la validité semblent venir à l’appui de cette thèse. Encore faudrait-il se demander si on ne fait pas dire à ces études davantage que ce qu’elles disent réellement. Dans les faits ces études montrent comment l’idée que l’on se fait du féminin ou du masculin peut être influencée par l’éducation. Reste qu’il demeure bien difficile à démontrer l’absence de toute influence biologique sur la différence des comportements ou des préférences qui paraissent liées à chaque sexe.

 

Dans son ouvrage Comment les garçons perdent pied et les filles se mettent en danger, Léonard Sax, s’appuyant sur de nombreux travaux scientifiques faisant appel entre autres à la neurobiologie et à la primatologie en vient à conclure que les différences sexuées ne sont pas culturellement produites mais qu’elles existent bel et bien à l’état de nature. En revanche ces différences sont souvent culturellement accentuées.

 

Cette fonction que semble avoir la culture d’aller dans le sens d’une accentuation des différences liées à la biologie, plutôt que vers une atténuation de celles-ci pose indubitablement question. La répartition des rôles entre le masculin et le féminin serait-elle un marqueur du processus de civilisation ? Autrement-dit la notion de progrès que l’on met actuellement tellement en avant consiste-t-elle en une plus grande ou une moins grande différenciation des rôles sexués ? Cette question demande certainement une analyse et une réponse nuancée en fonction des situations et des circonstances.

 

Quoiqu’il en soi, l’analyse contemporaine des rapports homme-femme reste sous l’emprise d’un grille de lecture marxiste dans laquelle les différences sont interprétées uniquement en terme de dominant-dominé, et dans laquelle le rapport de force ne peut être perçu que dans un sens unique.

 

Le principal inconvénient d’un tel modèle c’est qu’il ne peut se détacher d’un système de valeurs qui n’accorde d’importance au pouvoir que sous son aspect matériel et économique. Or, il est d’autres formes d’exercice du pouvoir tout aussi contraignantes, parfois même davantage qui ne s’appuient pas directement sur ces éléments.

 

La réflexion sur ces sujets gagnerait à mon avis à intégrer davantage les modèles d’analyse systémique qui me paraissent bien plus pertinents pour comprendre comment les rôles et les fonctions peuvent s’organiser au sein d’un système qu’il soit familial ou sociétal, en sachant que la répartition des rôles n’est pas figée à priori. Cette vision laisse de côté les rapports de domination au profit d’une recherche d’équilibre contribuant à tendre vers un bien commun auquel chacun puisse contribuer en vertu de ses spécificités..

Vouloir faire de la femme un homme comme les autres, c’est la rabaisser à ce que l’homme a de pire.

Vincent-Rouyer

“La mise en application concrète des utopies idéologiques a toujours conduit à des catastrophes. Le XXème siècle nous a démontré ce qu’il en était de l’application concrète du marxisme à travers le goulag, les derniers rebondissements de l’affaire Trierweiler nous montrent sur un mode plus vaudevillesque ce qu’il en est de l’application concrète de l’idéologie égalitariste homme-femme par ceux qui la prônent et cherchent à la promouvoir. Cela n’aboutit à rien d’autre qu’à un mépris et une domination par l’homme de la femme transformée en objet jetable. Vouloir faire de la femme un homme comme les autres, c’est la rabaisser à ce que l’homme a de pire.”

Vincent Rouyer

La bêtise abyssale de nos gouvernants socialistes et droitistes et de leur croisade iconoclaste contre les images

"Oubliez les clichés"

« Oubliez les clichés »

Toute la politique de François Hollande et de ses ministres obéit au même discours publicitaire, uniformisant et faussement rebelle, du détachement des images, de la haine de celles-ci. Partout, ces iconoclastes « nouvelle génération » veulent que nous nous écartions du paraître, des apparences, du monde extérieur, des différences physiques (et surtout sexuées), des regards, de la rumeur (la grande Ennemie de notre président ! surtout en ce moment…), du monstre « Opinion ». Parce qu’ils refusent de se voir refléter leurs actes et la conséquence de ceux-ci (car il n’y a jamais de cliché sans feu), ils lancent contre nous (et avec notre complicité, quand on a un peu moins de cervelle qu’eux) une croisade généralisée contre les « clichés », les « stéréotypes », les « images », les « préjugés ». Écoutez-les, ces débilos socialistes, élevés à la molle-pensée droits-de-l’hommiste diffusée par Najat Vallaud-Belkacem, les lobbys LGBT (cf. la partie sur les « clichés » dans cet article) et tant de nos ministres gauchistes/droitistes, qui sont des insultes à la gauche que j’aime, et qui répètent comme des perroquets décérébrés que « la diversité c’est super », que « les différences sont géniales (… à partir du moment où elles ne sont ni nommées ni sexuées) », et que « les stéréotypes c’est mal ».

Existe-t-il pensée plus manichéenne, totalitaire et déconnectée de la Réalité, que celle-là ? Où ont-il lu que les images étaient « forcément mauvaises », les différences « évidentes », les mélanges « tous à faire et tous réussis » ? Une image est, selon ces idéologues Bisounours, d’emblée mauvaise, caricaturale, sexiste, enfermante, fausse. Mais que font-ils des stéréotypes non-figés, des projections sexuées (et pas du tout sexistes : elles sont humaines), des préjugés positifs et ajustés au Réel, à la confiance et à l’amour ? Que font-ils des images connectées aux personnes, estampes non seulement inévitables mais qui parfois même sont des repères, des modèles vitaux et bénéfiques pour tous, des échos d’une Présence invisible qui fait chaud au cœur ?

La diabolisation des images, pour le simple fait qu’elles soient images, est une atteinte grave à la Réalité, à la raison, à l’Humanité. Nous sommes nous-mêmes images (de Dieu, de nos parents, des autres) et entourés d’images. Tout simplement parce que nous sommes des êtres de jugement, de désir, de perception, des êtres incarnés. Les injonctions paradoxales du gouvernement actuel à s’affranchir/transcender/déconstruire/éradiquer les images illustrent de manière manifeste une censure d’État extrêmement inhumaine et mortifère.

Nos dirigeants, dans leurs campagnes de prévention ou de sollicitation, instaurent un véritable lavage de cerveaux pour faire de notre monde un espace immatériel vidé d’images. C’est du néo-nazisme ou du néo-communisme, ni plus ni moins. Ils nous somment d’« OUBLIER LES CLICHÉS », alors que, paradoxalement, ils gravitent dans un monde de paraître qui précisément sécrètent à foison des images déréalisantes et donc potentiellement violentes (même si au départ elles avaient pour mission d’être aseptisées et de rejoindre vraiment l’Humain). Le paradoxe de l’iconoclastie, c’est qu’elle aboutit à la construction de l’iconodulie. Les extrêmes se rejoignent. Les iconoclastes me font penser aux sophistes de la Rome Antique décadente, ennemis farouches des images parce qu’ils en étaient les principaux producteurs, promoteurs et consommateurs. Ou encore aux protestants et aux musulmans, qui s’annoncent comme les pourfendeurs de l’idolâtrie post-moderne, alors qu’ils ont déplacé la leur soit sur la Bible/le Coran, soit sur la Transcendance (divine et désincarnée, sans intermédiaire humain).

Najat Vallaud-Belkacem tout sourire pour lutter contre les "stéréotypes genrés"

Najat Vallaud-Belkacem tout sourire pour lutter contre les « stéréotypes genrés »

 

Paradoxal mais réel : nos haïsseurs des « clichés », en chercher à anéantir les images, les reproduisent sans s’en rendre compte, s’y enchaînent d’une autre manière parce qu’ils n’en sont pas détachés. Il n’y a qu’à regarder de quelle manière totalement apprise et publicitaire notre actuelle ministre de l’Éducation Nationale Najat Vallaud-Belkacem s’engouffre dans le paraître au nom de la lutte contre les « stéréotypes garçons/filles », pour le mesurer. Schizophrénie totale et iconoclastie suicidaire. Ou « Comment se tirer une balle dans le pied ». L’Homme ne cesse pas d’être une image de ne pas être réductible à une image sur papier glacée. Méfions-nous des destructeurs des images : l’Histoire et le présent nous prouvent que ce sont aussi des destructeurs d’êtres humains.

S’armer de courage et arrêter d’avoir peur de la demande d’abrogation du PaCS

La majorité des manifestants de la Manif Pour Tous sont des gens « courageux-mais-à-moitié », des individus terrorisés à l’idée de parler ouvertement d’homosexualité et de demander clairement l’abrogation du « mariage pour tous » et même du PaCS (ils m’assurent que c’est impossible, qu’il vaut mieux rester dans le cadre des possibles et voir de l’avant plutôt que de l’arrière, que la Vérité serait « inaudible » et qu’il est préférable d’y aller par petits bouts plutôt que de passer pour des « radicaux »).

Mais franchement, quand on y pense bien :

– C’est compliqué de dire qu’une personne humaine ne se réduit pas ses fantasmes sexuels (et qu’elle n’est donc ni homosexuelle, ni hétérosexuelle, et qu’elle ne doit accepter aucune loi qui se base sur l’homosexualité ou l’hétérosexualité)? Absolument pas. Il s’agit juste de revenir aux Droits de l’Homme et de ne pas se prendre pour des animaux.

– C’est difficile de dire que la pratique homosexuelle exclut la différence fondatrice de l’identité humaine et de l’amour qu’est la différence des sexes, et que c’est en cela qu’elle est violente? Non plus. C’est juste vrai. C’est un fait universel. L’Amour véritable et total EST l’accueil de la différence des sexes en premier lieu, puis des autres différences ensuite.

– C’est compliqué de revenir sur l’Union Civile (qui n’est qu’un bout de papier de rien du tout, un chèque en bois inventé il y a moins de 15 ans) et sur une loi (= le mariage pour tous) qui se basent sur une irréalité anthropologique (jamais deux personnes de même sexe ne forment un couple ; jamais deux hommes ni deux femmes ne seront les parents biologiques d’un enfant ; jamais deux hommes ni deux femmes ne pourront concrètement vivre le mariage puisque le mariage C’EST la différence des sexes) ? Non. Il suffit juste de s’armer de courage et de bon sens, sans se laisser impressionner par ceux qui semblent donner une importance démesurée à ce qu’au fond ils méprisent et oublient une fois qu’ils l’ont obtenu.

Ne perdons pas de vue une chose capitale : ce pack (Union civile + mariage gay), aux allures universelles alors qu’en intentions et dans les faits il est tacitement pro-homosexualité, n’existent et n’impressionnent surtout que par leur identique charge symbolique : la reconnaissance de l’amour universel asexué. Bref, il repose sur un mythe, car l’amour universel est sexué. Raccrochons-nous au Réel au lieu de justifier des mythes collectifs (= « l’amour », « le maximum de droits pour un maximum de liberté », « l’égalité », etc.) et n’ayons pas peur de dénoncer ce faux amour et toutes les lois humanistes qui le promeuvent.

Nous ne parviendrons à nous opposer efficacement à l’Union civile et au « mariage pour tous » – et à toutes les lois qui en découlent : adoption, PMA, GPA, circulaire Taubira, Gender, Plan Égalité… – qu’en expliquant calmement la violence de l’homosexualité, tout en veillant au respect des personnes homosexuelles. Je vous le dis : il n’y a pas d’autre alternative. Et cette explication est à notre portée. Il ne faut pas nécessairement se sentir homosexuel pour avoir la légitimité de parler d’homosexualité : c’est une question de différence des sexes… donc nous sommes tous en mesure de parler de celle-ci (et de parler de son éjection à travers l’homosexualité)… et tout être humain est capable de nous comprendre.

Décryptage du discours de rentrée de Najat Vallaud-Belkacem : le maquillage de l’homosexualité et du Gender sous l’appellation fleurie de « lutte pour l’égalité des sexes et contre les discriminations »

Elle est habile, notre nouvelle speakerine de l’Éducation nationale. Elle a trouvé son alibi pour éviter d’avoir à se justifier d’être gay friendly (tout en le restant discrètement) : le discours sur « l’égalité filles/garçons ». Elle nous sort ce JOKER après avoir flatté, charmé et remercié tout le monde pour sa question (et pour ainsi éviter d’avoir à y répondre). Réécoutez : c’est à la fin de la 26ème minute, avec la question posée par un journaliste homosexuel de la revue LGBT Yagg : « Qu’est-ce qui va changer en matière de lutte contre les stéréotypes de genre ? » Elle s’aplatit devant lui en répondant complètement à côté, et en laissant entendre qu’elle satisfera toutes ses demandes, mais en recodant et retraduisant ses désidératas par le biais de mots-slogans lisses (« égalité », « diversité », « ouverture », « République », « citoyenneté », « justice », « choix », etc.) auxquels peu de monde ose s’attaquer, et qui sont moins glissants que « homosexualité », « Gender », « homophobie ».

On lui parle explicitement de Gender… et elle fait comme si elle n’avait pas entendu le mot. Elle embraye immédiatement sur un discours flou et idéologique employant les concepts fumeux d’ « égalité des sexes » (comme si les sexes étaient égaux… n’importe quoi : ils ne sont pas égaux puisqu’ils sont différents… et tant mieux, par certains aspects) et de « lutte contre les discriminations » (comprendre, dans la conception de la ministre, que les discriminations en question sont les différences sexuées, puis les stéréotypes qui leur sont assignés, ou bien encore toute opposition à sa politique égalitariste). De même, on lui fait comprendre qu’on est gay friendly voire homosexuel. Elle feint de n’avoir pas compris et elle promotionne en douce, en maquillant sa défense de l’identité et de la pratique homosexuelles par un discours totalement abstrait sur la « solidarité », sur l’égalité hommes-femmes encore une fois, sur la lutte contre les discriminations.

Notre hôtesse de l’air a donc trouvé ses subterfuges pour cacher ses réelles visées éducatives (= effacement ou subjectivation de la différence des sexes, promotion de l’identité et de la pratique homosexuelles). On y verrait presque que du feu. Mais ne nous y trompons pas. La politique de cette femme est dangereuse et tend concrètement à l’indifférenciation des sexes, des identités et des pratiques sexuelles. Sa croyance en la beauté de l’amour homosexuel est au centre de son mensonge. Rien ne servira de lui parler du Gender. Ce n’est pas sur ce point-là qu’elle reste à convaincre. C’est sur l’homosexualité, et uniquement sur celle-ci, qu’elle s’illusionne.

Najat Vallaud-Belkacem est-elle tout simplement capable d’écouter?

Philippe-Ariño

“En affirmant que la différence des sexes est une option (alors qu’elle ne l’est absolument pas biologiquement : elle est un fait de Nature, une donnée corporelle humaine ; la différence des sexes ne peut devenir une « option » que socialement, culturellement… mais cela restera temporaire et relatif car la culture n’échappe pas aux corps sexués), la ministre Najat Vallaud-Belkacem s’engouffre dans un mensonge dont elle ne pourra pas se dépêtrer. À cause de lui, elle reste assise dans une position intenable (je la plains : ce n’est jamais simple de mentir). En effet, elle se retrouve à soutenir sincèrement (nulle provocation là-dedans, c’est ça le pire) qu’elle ne veut pas transformer les garçons en petites filles, mais à mettre en place des programmes scolaires qui soutiennent quand même cette transformation étant donné la pseudo « optionalité », « gradualité », « mobilité », « fluctuation », « élasticité », « liberté », « égalité », « indétermination », « amplitude » qu’elle confère à la différence des sexes. Madame Vallaud-Belkacem peut employer toutes les jolies métaphores qu’elle veut, ou jurer ses grands dieux républicains qu’elle ne veut pas ce qu’elle propose, elle défend quand même un mensonge. Peut-elle l’entendre ? Peut-elle tout simplement écouter et se raisonner ?”

Philippe Ariño