“Ce n’est pas compliqué. Les personnes homosexuelles (ou « gay friendly ») nous en veulent pour une chose (pas 36000 : une seule !) : L’HÉTÉROSEXUALITÉ (et le fait qu’on se laisse étiqueter « hétéros »). L’hétérosexualité, c’est leur unique prétexte fumeux pour s’énerver contre nous, la seule caricature-bouc-émissaire (caricature de la différence des sexes, bien sûr) qui donne une matérialité et une raison d’exister à leur homosexualité, à leur libertinage, à leur colère. C’est pourquoi elles l’adorent et elles la détestent. Elle les fait littéralement hurler. Alors vous voulez éteindre leur haine ? Arrêtez de croire en l’hétérosexualité ou bien d’en parler comme si elle était la différence des sexes aimante, comme si elle était une réalité.”
Philippe Ariño
Attaques homophobes hétérosexuelles « gay friendly »
“Méfiez-vous des bonnes intentions « gay friendly » de ces gens qui se présentent comme « hétéros » et parfois même cathos. Ils se servent de l’homosexualité et de Dieu pour justifier leurs propres viols, adultères, incestes, infanticides (avortements), fantasmes de se prendre pour Dieu, et leur déception de la différence des sexes. J’ai encore eu l’exemple ce matin. Un type de 65 ans (« catho » pratiquant, père de famille, ayant défilé lors des Manif Pour Tous : tout le package), mécontent que je lui ai formulé explicitement mon désaccord qu’il sorte avec une fille de 20 ans (même si lui a enrobé son déni de la différence des générations par la foi, en disant que cet « amour » était « chaste » et « voulu par Dieu » quand même), a soudainement souhaité ma chute par des intentions « gay friendly » pétries de prière et d’appel à « l’amour libre » : « Et puis tu n’y connais rien des homos et tu ne les connais pas. Moi à dix ans j’ai aimé un ami mais l’idée d’un tripatouillage ne m’ait même pas venu à l’esprit. Prépare-toi car, si ce n’est déjà fait, le Père Éternel va t’envoyer l’amour d’un homme……Je confirme, ça vient du Père. Et cet ami va te dire : « Arino, arrête d’être le grand intellectuel pour te justifier ». » L’enfer est pavé de bonnes intentions. J’ai beau le savoir, je le découvre sans cesse. Et surtout, la justification sociale de l’homosexualité cache plein de dérives hétérosexuelles très violentes. Méfiez-vous de ces « hétéros » qui veulent absolument notre bien, à nous personnes homosexuelles. Leur démarche n’est pas du tout gratuite, malgré les apparences. Elle est intéressée. Notre coming out, notre « couple », notre mariage, notre soi-disant « famille » (homoparentale), leur servent de paravent. Et ce sont les premiers à nous taper sur les doigts si nous n’obtempérons pas à leurs bonnes intentions et à leur concept d’ « ouverture » ou de « tolérance ». Ils désirent notre malheur pour se donner un rôle de « justiciers contre l’homophobie » dont nous pâtirions, homophobie qu’en réalité ils nous infligent en nous encourageant à la pratique homo et en niant nos problèmes. Ils nous imposent leur vision du bonheur, sans comprendre que c’est la pratique homosexuelle qui nous insatisfait et nous rend malheureux. Ils feignent de se saigner et de sacrifier leur mariage traditionnel pour projeter sur nous leur désir de paternité qu’ils ont abandonnée ou déshonorée. Quand ils me regardent avec des yeux mielleux en me demandant : « Mais tu ne voudrais pas être père? Je suis sûr que tu pourrais donner de l’amour à un enfant… » pour justifier la loi Taubira, je leur réponds : « Je ne veux pas d’enfant si je le privais de l’amour que j’aurais pour sa mère biologique. » Ils ne comprennent pas, en général, étant donné qu’ils ne croient plus en l’amour femme-homme, ni en l’importance pour un enfant de la présence de l’amour entre ses deux parents biologiques.”
Philippe Ariño
Suppression universelle de la condition d’amour entre les deux parents biologiques dans l’engendrement et l’éducation de tout enfant né en France : voilà le crime de la Loi Taubira
Beaufland catho : « Je n’ai pas manifesté contre la Loi Taubira parce que je suis une catho tolérante, qui ne juge pas et qui aime les homos. J’ai eu honte de la Manif Pour Tous ! J’ai changé de paroisse ! »
Critique suite à cet article de France Nympho… pardon… de France Info.
Si si. Ça existe. Ça sort du bois après l’orage et après avoir courageusement boudé et médit en off pendant des mois : les débilos prétendument « cathos » s’expriment sur le « mariage pour tous » et jouent les pleureuses qui ont honte de leurs frères catholiques. Après Frigide Barjot, René Poujol, les « cathos du gouvernement » (Erwann Binet, Cécile Duflot), voici Vanessa Chapuis, cette paroissienne de l’ombre… dans le rôle de la femme meurtrie.
Ce que ces « cathos ouverts » n’ont toujours pas compris (donc on va le re-expliquer pour la énième fois), c’est que :
1) la tolérance n’était pas une valeur positive à promouvoir (elle devient même très mauvaise quand elle se fige en poncif positif obligatoire). Il faut bien comprendre que la tolérance, en soi, c’est neutre. Ce qui compte, c’est ce qui la charge, autrement dit c’est ce qu’on tolère. Et si on tolère le mal, les injustices, les fascismes, les intégrismes religieux, notre tolérance méritera de s’appeler laisser-faire, collaboration, complicité, crime, péché par omission, lâcheté, etc. Toutes les dictatures s’appuient d’ailleurs sur la tolérance des peuples pour les soumettre à leur relativisme destructeur, au silence et à leur « jugement-phobie » (car « juger », ce n’est pas que synonyme de « condamner » ; ça signifie beaucoup plus positivement « penser par soi-même » ; et nous sommes tous appelés par Jésus à ne pas juger des personnes mais à juger des actes).
2) la Charité (ce qu’ils appellent rapidement « amour ») ne se vit pas sans la Vérité, ne pourra jamais faire l’économie de la reconnaissance des personnes et des faits. La Charité sans la Vérité, c’est de l’indifférence, de l’amour puant, du respect désincarné, de la sensiblerie et du jugement injuste. On le voit bien dans le cas de cette femme « catholique » sur France Info (Vanessa) : elle juge la soi-disant « fermeture des opposants au mariage gay » sur un ressenti infondé et mensonger (« J’ai vécu ça comme un rejet de l’autre. ») car elle ne dénonce pas concrètement la fermeture à la différence des sexes que constitue toute union homosexuelle et toute loi nationale qui la justifie (et ça, c’est une réelle discrimination violente !), elle ne voit pas que le rejet réel vient d’elle (qui se fout éperdument de la réalité des personnes homosexuelles et de leurs souffrances) et de cette loi du « mariage pour tous » qui de facto raye de la carte un des deux parents biologiques de beaucoup d’enfants concernés par les situations « homoparentales », ou tout du moins qui supprime la condition d’amour entre les deux parents biologiques dont tout être humain a besoin (suppression qui est intimement et socialement gravissime).
Alors quand ces cathos beaufland jouent les victimes indignées, les « exceptions tolérantes de l’Église », font la leçon à tout le monde, se montrent gay friendly, alors que ce sont eux les persécuteurs, les condamnants, les jugeants, les homophobes, t’as juste envie de leur dire : au lieu de traiter tous vos frères cathos de « réacs » et d’ « homophobes », allez d’abord vous acheter un cerveau et un cœur ! Et plutôt que de changer de paroisse, vous feriez mieux d’essayer de changer un peu votre manière étriquée et idéologique de considérer l’Église et l’homosexualité ! Et après on en reparle. Ces moutons n’écoutent pas les enseignements ecclésiaux sur le sens de la sexualité. Ils ne connaissent rien à l’homosexualité et à ses conséquences dramatiques. Ils dénaturent le message d’amour et d’exigence de l’Église, en parodiant l’amour en bons sentiments vidés d’actes et de Réel. Honte à ces pharisiens gauchistes et passifs !
La Verbalisation du mal interdite
“Le problème de notre époque n’est pas tant que le mal existe (le mal n’est pas plus puissant à notre époque qu’il ne l’a été au long de l’histoire), mais que l’on n’ose plus le nommer, et souvent d’ailleurs pour les meilleures intentions du monde, parce qu’on a peur de blesser celui qui le commet (et de fait, il peut exister pour chaque cas singulier bien des circonstances atténuantes qui pour autant ne retirent pas le caractère objectivement mauvais de l’acte). Mais ce qui est pire encore c’est qu’on cherche à justifier le mal que l’on se refuse à dénoncer au nom d’une fausse charité qui met de côté la vérité. Rien de moins évangélique que cette fausse charité qui se refuse à reconnaitre les fautes et à les regretter.”
Vincent Rouyer
L’homophobie des lois pro-gays
“Il faut que les gens comprennent une bonne fois pour toutes que les lois pro-gays qui se basent sur l’orientation sexuelle des personnes sont en réalité des lois homophobes, car elles mettent la pulsion sur un plan supérieur à l’Humanité sexuée des personnes qu’elles prétendent défendre.”
Philippe Ariño
Les États-Unis aussi s’opposent à l’hétérosexualité ! On se sent moins seuls !
Voici un article (en anglais) qui mérite d’être cité car il rejoint les revendications des CUCH. Et ça fait du bien !
MARIAGE POUR TOUS : INTERDIT OU SIMPLE IMPOSSIBILITÉ ? DROIT OU IRRÉEL ?
La Nature n’interdit rien. Il n’y a que l’Homme qui interdit. La Nature, elle, rappelle sans cesse qui elle est et quelles sont ses limites : celles que l’Homme peut dépasser et dompter, celles que l’Homme ne peut pas dépasser au risque de se détruire lui-même. Et concernant les secondes limites, l’Homme moderne a de plus en plus tendance à les nier, à dire que deux hommes peuvent faire un enfant tout seuls et fonder une famille, à prétendre qu’un éducateur est un père, à croire que la filiation n’est pas une question de sang mais d’« amour » et d’« éducation », à imposer que le sexe anatomique n’existe pas et n’est que la projection sensitive de la personne qui le porte, ou qu’un conditionnement culturel arbitraire et opprimant.
Tout récemment, un journaliste (hyper bobo et se présentant comme un « hétéro » gay friendly) m’interviewait en me demandant : « Pourquoi on interdirait aux homos d’adopter, de se marier, d’avoir des enfants comme tout le monde ? ». Je n’ai pas eu la présence d’esprit de lui dire que la question de l’interdit ne concernait pas la Nature, que le droit n’avait pas le pouvoir de transformer tous les réels ni de modifier totalement la Nature. Interdit-on par exemple aux hommes de donner le sein ? Non. La question du Réel n’est pas uniquement celle de la volonté ou du sentiment mais bien celle d’un possible limité qui nous dépasse. Faudrait-il une loi pour attribuer aux hommes le droit de donner le sein à un bébé pour qu’enfin on puisse voir qu’eux aussi, ils peuvent le faire et être à l’égal des femmes ? Non. Une loi ici ne changera rien aux limites imposées par la différence des sexes.
C’est exactement pareil pour le « mariage pour tous ». Celui-ci est actuellement proposé aux « couples » homos (qui veulent jouer au papa et à la maman – tout en gommant le papa et la maman biologiques) mais ça ne fera pas d’eux des unions procréatives. Il ne s’agit pas d’un interdit, mais d’une limite objective, d’un impossible. La Nature n’est pas qu’humaine. N’exerçant pas de volonté, elle n’interdit rien. Elle suit un cours qui impose des réalités à l’Homme, mais sans volonté de « punir », de « discriminer », d’« interdire », de « faire le mal ». Elle ne fait que marquer des impossibilités, et non des interdits.
À ce journaliste, je n’ai pas eu non plus le réflexe de rétorquer que, concernant la Nature (et le mariage est naturel puisqu’il EST la différence des sexes ; l’engendrement EST naturel puisqu’il est corporel ; et l’adoption n’est pas naturelle mais l’adoption d’un enfant la moins catastrophique est celle qui contient quand même le rappel d’origine naturelle puissant qu’est la différence des sexes), tout ne tourne pas autour du permis et du défendu, autrement dit autour de la petite volonté égocentrée de l’Homme, du petit ressenti nombriliste des humains. La relecture anthropocentrée du droit, du Réel, de la Nature, de l’Amour, par nos contemporains progressistes pro-mariage-gay fait peur. Où se trouvent leur humilité, leur respect de la Nature, leur réalisme ? Quand arrêteront-ils de se faire passer pour des victimes tout en continuant d’agresser ce qui EST et tout en se fuyant eux-mêmes ?
Largués par rapport aux Veilleurs?
Pour ceux parmi vous qui débarquez complètement et entendez parler de ce mouvement naissant des VEILLEURS et des SENTINELLES contre la Loi Taubira, voici 6 petits liens pour vous y repérer et pour vous aider à percevoir son importance :
1 – Le témoignage d’Axel, un des fondateurs
2 – La publication aujourd’hui du livre-témoignage sur les Veilleurs (avec plein de magnifiques photos et textes : je l’ai feuilleté, et c’est un beau cadeau à offrir. On y retrouve entre autres les visages bien connus d’Alix, Madeleine, Gauthier, Axel, etc.)
3 – Le Lien Youtube de l’arrestation d’Alix, la courageuse veilleuse (à qui les Forces de l’« Ordre » ont demandé il y a une semaine de « se disperser »… alors qu’elle était toute seule !). Cette vidéo incroyable commence à buzzer sur Youtube, et ça vaut le coup d’œil ou le partage sur les réseaux sociaux
4 – Le site « Pourquoi je veille » (complémentaire de l’officiel Journal des Veilleurs) qui regroupe des témoignages de Veilleurs ou de Sentinelles debout, qui veillent sur les droits humains fondamentaux en France depuis un an. Merci de lui faire bon accueil.
5 – Si vous ne connaissez pas encore, j’ai appris dernièrement l’existence d’un nouveau groupe de résistance (aux côtés des Veilleurs, du Printemps français, des Antigones, de Camping pour Tous, des Prisonniers politiques, de LMPT, de Jour de Colère, des Mères Veilleuses, des Sentinelles, etc.) : les Gavroches. Bien sympathiques car ils proposent de sensibiliser sur notre cause par la musique de rue. N’hésitez pas à aller voir leur page et à « liker ».
6 – Enfin, le lien sur la soirée d’hier à Vendôme : « Parqués comme des bêtes à Vendôme »
L’adoption : le JOKER facile du « mariage gay »
Grande découverte pour moi hier soir (8 avril 2014) aux Veilleurs de Paris, en faisant partie des équipes mobiles qui tournaient autour du groupe assis pour informer et écouter les badauds extérieurs à l’événement (parfois Grand Moment de Solitude aussi… tant l’aveuglement sur la loi Taubira et tant l’indifférence sociale par rapport à la famille semblent s’être généralisés : c’est souvent décourageant de voir la montagne de situations hétérosexuelles catastrophiques que cache le « mariage pour tous »…). Cette découverte incroyable, c’est que j’ai réalisé, au contact de nombreuses personnes qui ne comprennent toujours pas pourquoi nous continuons à manifester contre une loi qui est maintenant votée, l’importance centrale qu’occupait dans leur argumentaire – très pauvre et limité – l’ADOPTION. Plus que le mariage (elles n’en sont pas fans car il ne représente pour elles qu’un jour dans une vie), plus que l’enfant (elles sont d’ailleurs assez gênées d’avoir à justifier – et on comprend pourquoi – les pratiques odieuses de la GPA ou de la PMA, avec les cas peu glorieux des enfants nés sous X), leur soutien au « mariage gay » repose sur l’idéalisation du « droit d’adopter » et sur la diabolisation de l’interdiction du droit d’adopter aux « couples homosexuels ».
L’adoption : l’argument n°1 des pro-mariage-pour-tous qui n’ont plus d’arguments !
Le droit d’adoption, c’est le meilleur recoin que nos contemporains ont trouvé pour justifier leur manque de foi en l’Amour, au corps, au sang, à la famille, à l’enfant. Il ne leur vient même pas à l’idée que l’adoption est une réalité difficile, « casse-gueule », souvent ratée et violente. Ça ne les choque pas de rajouter sur la blessure de l’arrachement d’un enfant à ses origines biologiques et géographiques la blessure (organisée législativement) de l’arrachement à la différence des sexes (à travers le don d’un enfant adopté à un « couple » homo). Pour eux, l’important, c’est que l’enfant « reçoive de l’amour » ; et ce qui fait un « parent », ce n’est pas le sang ni la différence des sexes, mais uniquement ses qualités d’« éducateur aimant ».
À bien y réfléchir, ce n’est pas étonnant que le lien d’adoption soit devenu le seul rempart idéologique de ceux qui ont quitté le Réel, et notamment des pro-mariage-gay. Car quoi de plus fantasmé, de plus immatériel, de plus volontariste, et parfois de plus égoïste, que la paternité adoptive ? En effet, celle-ci repose majoritairement sur la bonne intention ( = « bien élever quelqu’un », « donner de l’amour », « vouloir être père et transmettre la vie », « sauver un enfant d’un désastre », « ‘apprivoiser’ comme le renard du Petit Prince », etc.). Et la seule chose qui peut aider cette paternité fantasmée à s’incarner de manière relativement réussie (je dis « relativement », car même les couples femme-homme adoptants avouent leurs difficultés, leurs limites et leur impuissance à la concrétiser avec succès), c’est le fait de la souhaiter et de la proposer à tous sous la forme « concrète » d’une loi.
Avec cette nouvelle lubie mondiale de l’adoption, c’est comme si on assistait à un sketch sincère généralisé : Tout le monde veut jouer au papa et à la manan ! Distribution de chèques en blanc à tous et par tous !… avec de l’argent qu’on n’a pas (car concrètement, nous ne sommes pas tous géniteurs et nous ne le deviendrons pas par le seul exercice de notre volonté, de notre sincérité ou d’une loi) ! Ceux qui se sont vus décerner par le gouvernement leur chéquier de Monopoly Family ont l’impression d’être super riches et super généreux. Youpi, c’est la fête ! Moi aussi, je peux être un père comme tout le monde ! Ceux – parmi les anti-mariage-pour-tous – qui les voient faire, mais qui croient naïvement que c’est du vrai argent qui leur a été donné (ils n’ont pas compris que la différence des sexes ou la paternité ne se transmettait que par voie sanguino-divine : pas par papier ni par autorisation gouvernementale écrite), sont paniqués et hurlent au gaspillage. Et nous, au milieu de tout ça, on voit qu’il s’agit bien d’un sketch, ni à prendre trop au sérieux (le droit à adopter ne créera jamais, dans le réel, de la vraie paternité de sang ; de plus, si nous nous appuyons sur les faits, nous voyons qu’argumentativement nous sommes beaucoup plus forts que ceux qui défendent ce droit et qui n’y connaissent rien aux réalités de l’adoption : addiction aux drogues, échec scolaire, fugue, schizophrénie, dépression, adolescence explosive, suicide, etc.), ni à prendre à la légère (n’oublions pas que la loi Taubira, qui a des conséquences concrètes dramatiques sur le mariage et la filiation, a démarré historiquement, comme par hasard, par la défense de l’adoption : je me souviens encore de l’article de Madame Taubira dans le journal La Croix en septembre 2012, dans lequel cette menteuse professionnelle arrivait toute guillerette à faire passer pour nécessaire le « mariage gay » en présentant son Joker de l’ADOPTION : « Je ne vois pas pourquoi on fermerait l’adoption aux couples homosexuels puisqu’elle est donnée aux couples hétéros. »).
Je contemple les dents jaunes du JOKER de l’adoption, en étant tenté de me laisser aller à l’énervement ou à l’abattement. Mais une seule chose m’aide à me relever et à comprendre que nous avons déjà gagné contre lui. C’est l’identification de la mère de ce clown rieur qui se fout bien de notre gueule de veilleurs et de nos veillées : l’hétérosexualité. Car qui défend hargneusement « l’adoption pour tous » si ce n’est les couples hétéros qui ne s’aiment pas, les célibataires égoïstes, les divorcés ou les séparés ?