“À ceux qui disent que les opposants au « mariage pour tous » feraient mieux de s’occuper de l’économie, du chômage et de la crise plutôt que du mariage, ils devraient relire le philosophe réaliste Aristote. Selon lui, l’économie, ce n’est pas l’argent mais la famille (encadrée dans le mariage femme-homme).”
Philippe Ariño
Nous rendons-nous compte que tout ce qui est homo est systématiquement « ouvert aux hétéros » ???
“Nous rendons-nous compte que tout ce qui est homo est systématiquement « ouvert aux hétéros » ??? (Exemple parlant : L’annonce du « Salon GayLife » qui a lieu en ce moment même, du 4 au 6 octobre 2013, au Parc Expo Porte de Versailles, à Paris, dit ceci : « Salons GayLife est la première grande manifestation culturelle ouverte aux hétéros et aux gays dans un esprit de rassemblement et de respect des différences. ») Homos et hétéros s’entendent comme deux larrons en foire, parce qu’ils sont quasi synonymes, sémantiquement, fantasmatiquement et en pratique. Bizarrement, les couples femme-homme aimants et les familles où il y a de l’amour dans la différence des sexes, ne sont pas invitées à ce genre d’événements… Il n’y a que les personnes en phase d’homosexualisation avancée – donc les personnes hétéros – qui intéressent les personnes homos.”
Philippe Ariño
Les hétéros n’aiment pas la différence des sexes
“Ce n’est pas parce que la brochette d’idéologues hétéros n’est pas dégoûtée par la différence des sexes qu’elle l’aime véritablement. Elle préfère à peine l’hétérosexualité à l’homosexualité. Et elle applaudit, blasée, à toutes les altérités sexuelles, sans mettre la différence des sexes en priorité.”
Philippe Ariño
Le « Gender » : pour lutter efficacement contre, il vaudrait presque mieux ne pas en parler !
Ce n’est pas par pure provoc’ que je dis ça. C’est parce que je crois que c’est vrai. La lutte contre un « Gender » nommé comme tel n’est pas efficace. L’angle d’attaque qui consiste à partir du mot (inconnu du grand public ; et quand on l’explique, il ne l’enthousiasme pas davantage), même s’il procède d’un bon sentiment et qu’il est développé par des universitaires sérieux, est insatisfaisant et rasoir. En plus de nous faire passer pour des fondamentalistes essentialistes, des promoteurs naturalistes de la « différence en soi » (que nous ne devons pas être : la différence des sexes n’est pas belle et juste en soi !), il nous éloigne des préoccupations et des raisonnements purement affectifs et matérialistes de nos contemporains.
Rien ne sert de s’avancer avec l’argument du « Gender » pour lutter contre. Le problème n’est pas le mot mais la réalité qu’il recouvre et que beaucoup d’anti-mariage-pour-tous et d’anti-Gender ne dénoncent pas : ils se crispent sur le mot, tout comme leurs opposants, pour ne pas regarder la source. Le Gender, il vaudrait presque mieux ne pas en parler. Comme je me tue à le dire depuis le départ, même ses promoteurs sont contre. Ouvertement CONTRE. En revanche, c’est ce que l’étiquette « Gender » cache – à savoir la promotion de l’hétérosexualité et d’un monde fondé sur la pulsion dite « amoureuse », et non plus sur la sexuation femme-homme aimante – qui passionne les foules. Et qu’il faut dénoncer. Le plus vite possible ! Car nous ne nous rendons même pas compte de la gravité des lois (soeurs jumelles du Gender) qui arrivent à échelle mondiale tellement nous restons figés sur l’excroissance cancéreuse nommée « Gender », qui, je le répète, n’est pas la racine du problème, mais un effet collatéral d’une conception faussée de l’humain fondée sur des réalités beaucoup plus terre-à-terre et triviales : les pulsions sexuelles (appelées « sentiments » ou « champ d’expérimentation artistique/politique/amoureux » pour édulcorer leur violence). Alors, je vous le demande, pourquoi nous planquer scolairement derrière la bannière « Gender », en lui donnant paradoxalement l’importance qu’elle n’a pas pour la grande majorité de la population mondiale ?
Pourquoi rechigne-t-on à ne pas employer les mots simples et le langage populaire, le (petit) lexique des croyances hédonistes et individualistes de Monsieur Tout-le-Monde, quitte à aller sur un terrain de fantasmes et d’ignorance que l’on ne partage pas et qu’on ne cautionne pas, plutôt que de partir de ce que nous savons scolairement et qui ne parle qu’à des lettrés ? Il y aurait tant et tant à dire sur les « différences », les « pulsions », l’« amour », l’« égalité », la « violence », l’« homosexualité », les « discriminations », l’« homophobie », le « sexe », les « sentiments », le « respect », l’« identité », les « bobos », le « Réel », l’« amitié » ! Le mot « Gender », TOUT LE MONDE S’EN TAPE. Y compris ceux qui y obéissent et qui le promeuvent sans le savoir ! Et ça va commencer très bientôt à saouler même les gens cultivés (si ce n’est pas déjà le cas). La lutte contre un Gender nommé explicitement « Gender » n’est pas la bonne entrée. J’insiste. La bonne entrée, c’est la remise en question de l’hétérosexualité. Tous nos opposants nous coincent sur ce mot et cette fausse identité-là. D’ailleurs ils s’énervent dès qu’on se réveille et on se rebelle contre le post-it « les hétéros » qu’ils ont collés arbitrairement sur notre bouche pour qu’on ferme notre gueule. C’est bien que l’hétérosexualité est l’aile Ouest interdite vers laquelle il faut aller ! Et en plus, tout le monde en parle !
Je me battrai toute ma vie pour que soit supprimé le « mariage homo » !
“Maintenant que certains Français commencent à raisonner et à voir les conséquences dramatiques de la loi Taubira sur les enfants, ils pâlissent… tandis que beaucoup continuent encore à bouder, à croire encore que les anti exagèrent et que le « mariage pour tous » respectent « les » homos. Ils tiennent maintenant le discours de l’irresponsable : « J’étais d’accord avec le mariage homo mais pas avec ses conséquences… » Leur constat ambivalent est à vomir. Comme si la loi Taubira ne formait pas un tout ! Comme s’il était possible de séparer famille et fécondité, sentiments et engagement d’amour ! Comme si un couple de deux hommes constituait la même réalité qu’un couple formé d’un homme et d’une femme ! Comme s’il y avait une différence entre mariage et filiation (alors que le mariage est précisément défini par l’alliance d’amour entre deux mêmes sexes en vue de procréer… ce qui n’empêche absolument pas aux couples femme-homme stériles de se marier et de s’aimer quand même) ! Nos gouvernants ont profité de l’ignorance des gens sur ce qu’est véritablement le mariage (= l’union d’amour entre l’homme et la femme), et du désintérêt social croissant à sauvegarder le lien entre mariage et fécondité, pour imposer le « mariage homo » de leurs « potes homos » sans que le Français moyen riposte ou trouve ça choquant. Ils ont passé sous silence des manifestations réunissant 2 millions de personnes à Paris. Ils paieront très cher leur mépris et leur refus d’écouter le bon sens populaire. Qu’ils en soient prévenus ! Nous ne nous laisserons pas faire. Personnellement, tant que je vivrai, je lutterai pour que soit supprimé le mariage gay.”
Philippe Ariño
L’intuition bête de Pierre Bergé
“J’ai lu quelque part que Pierre Bergé, interrogé sur l’affaire du meurtre de la petite Fiona, aurait évoqué le drame de l’éducation hétérosexuelle. Si c’est le cas, Pierre Bergé qui se voulait sans doute une fois de plus provocateur a été prophète sans le savoir. Pour le couple hétérosexuel fondé sur l’image, l’enfant n’est qu’un faire-valoir et cesse d’être intéressant dès que l’on découvre qu’il est une personne et non un objet. Il n’en va pas de même du couple homme-femme aimant ouvert sur la vie.”
Vincent Rouyer
Hétérosexualité comme cache-misère d’une pratique bisexuelle honteuse d’elle-même
“« On est hétéro par défaut » écrivait à juste titre Irwine Welsh dans son premier roman Trainspotting en 1993. Et en effet, c’est parce que la bisexualité a essayé de se pratiquer sans se dire qu’elle s’est trouvée l’excuse et l’étiquette bien pratique de l’hétérosexualité (ou « des hétéros »), l’objet de la diversion par l’extrême par excellence.”
Philippe Ariño
Hétérosexualité/homosexualité : « je t’aime moi non plus » (et nous, on ne vous aime pas !)
“S’il y a bien quelque chose que les personnes homosexuelles (pratiquantes) et leurs suiveurs n’apprécient pas, c’est qu’on leur retire leur hétérosexualité chérie, sur laquelle s’assoit leur terrorisme idéologique. Elles y tiennent comme une idole qu’on détruit et qu’on haït parce qu’on l’imite, comme un jumeau siamois insupportablement indispensable et indissociable de soi. Sans l’hétérosexualité, leur défense de la pratique homo, de l’« identité » et de l’« amour » homo, ne tient plus debout.”
Philippe Ariño
Ex-CUCH-ez-moi mais nous avons nous aussi menti aux enfants
“J’entends par « discours hétérosexuel » tous ceux qui parlent de la différence des sexes sans l’amour, ou bien qui sont centrés uniquement sur la natalité et l’enfant : ex : « Un père et une mère, c’est élémentaire », « Un papa, une maman, y’a pas mieux pour un enfant ! », « Papa, Maman, on ment pas aux enfants », « Papa, maman et les enfants, c’est naturel », « 1 papa + 1 maman pour la filiation », « Sauvons les enfants de la loi Taubira », « Le mariage = 1 homme + 1 femme », « Nous sommes tous des enfants d’hétéros ! », etc.). Ex-CUCH-ez-moi mais tout repose sur l’union corporelle d’amour entre l’homme et la femme, qu’elle soit couronnée par l’arrivée d’un enfant ou pas (même si c’est mieux quand l’enfant est l’horizon d’amour de cette union). Nous avons été trop hétérosexuels dans nos discours depuis un an. Nous avons, nous aussi, menti aux enfants.”
Philippe Ariño